Décembre 2022
Budo International Français:
Reportage :
plein feu sur ...
LE CLOSE COMBAT FRANÇAIS
Travail de groupe, entraide, discipline, renforcement des qualités psychologiques, voilà une partie du programme
de la FiCC.
Une formation destinée au grand public, voilà ce que propose la FiCC, Fédération Internationale de Close Combat
à travers des cours et des stages originaux axés sur la condition physique et la Défense personnelle.
il ne s’agit pas d’un jeu !
Cet exercice développe le sens du travail en commun, la confiance dans le groupe et des aptitudes motrice que
l’on retrouve en situation réelle.
La préparation physique occupe une part importante de l’entraînement, car mieux le corps répondra, plus on sera
efficace.
Avec comme devise le célèbre adage de Frédéric de
Prusse
«la sueur évite le sang»
, la Fédération Internationale de Close Combat (FiCC) tient l'entraînement au centre de ses préoccupations.
Formalisé pendant la Deuxième Guerre Mondiale pour lutter contre l’armée Allemande, le Close Combat n’avait
jamais été pratiqué, que dans le cadre de l’instruction militaire Britannique et Américaine.
ll n'en teste pas moins que les techniques conçues par le Major Fairbairn, l'inventeur du Close-combat, pendant
la première moitié du 20é siècle, serviront plus tard à toutes les armées occidentales.
pour élaborer leur propre système de défense à mains nues.
Né dans I’armée…
passé dans le civil.
il aura donc fallu attendre près d’un demi-siècle pour qu'apparaissent, en France, les successeurs de ceux qui
pratiquèrent le Close-combat à ses prémices.
Car dès la création du 1er Bataillon de Choc en 1944 près d’Alger, il fait parie intégrante du programme
d’instruction physique comme le rappelle le Commandant Raymond Muelle : «mon instructeur, en avril 1944, était un major de l'U.S. Army dont on disait que, dans le Pacifique, il avait tué des Japonais
à mains nues.
C’était un argument sérieux sur sa technicité : mais, son gabarit impressionnant était un frein à la fourniture
de volontaires pour ses démonstrations. ».
C'est sur ces fondements et grâce aux connaissances des anciens que fut donné un enseignement aux
civils.
En 2015 que fut crée le réseau Close Combat Urbain® avec pour ligne pédagogique une synthèse
interdisciplinaire d’arts martiaux respectée à la FiCC.
La ligne psychologique, s'exprimant ainsi : « un esprit d'assaut, avec le sens du sacrifice au combat, et
d'esprit choc, définissable par le non conformisme, l’adaptabilité, et la nécessité de faire face en affrontant l’ennemi ».
Une pratique très ouverte
Adaptant son discours aux civils, la FiCC a développé le Close Boxing, plus exactement du Close Fighting (mis à
jour en 1999 avec Fight Club), qui constitue à présent plus des 3/4 du programme technique de l’élève.
C’est dire combien le cadre moral de la FiCC est rigoureux.
Le Lieutenant-colonel Guy Miletto qui était un ancien médecin militaire conseillait de porter une attention à la
santé physique et psychologique des élèves.
En revanche, la FiCC ne s'est pas départie d'un fonctionnement militaire.
Ainsi les stages Commandos de la FiCC qui aguerrissent permettent aux élèves de close-combat de repousser les
limites de leur résistance physique.
D’ailleurs, il est intéressant de noter que l’on croise des sportif dans ces stages et toutes sortes de gens
désireux de se préparer psychologiquement à des moments difficiles.
Car le discours du Close-combat est universel, « ne jamais abandonner un combat » quel qu'il soit.
C’est cela,I’objectif pédagogique principal de la FiCC et par la même une leçon de vie intemporelle.
Rens : www.close-combat-urbain.fr
Le Commandant :
Raymond Muelle
Le commandant Muelle fut la figure tutélaire du Close Combat en France en enseignant à des civils les techniques
de Fairbairn.
Aspirant au 1er Bataillons de Choc, il est largué sur le Vercors, en 1944, à la tête d’une section.
Il participe ensuite à toutes les campagnes de libération de la France.
Après guerre, il choisit les rangs de la Légion Etrangère au Bataillon Etranger de Parachutistes alors en
formation, puis rejoint, dans les années 50, le 11é Choc.
Il termine sa carrière en tant que chef de Bataillon du service Action du SDECE (ancêtre de la DGSE).
Exercice de précision et de rapidité sur des frappes de poing.
Le Close Combat Français utilise tous les moyens possibles pour atteindre ses buts.
Jean-Marc Legrand-de Morgues
10’ Dan Gutter de Close Combat
Pr de la Fedération International de Close Combat.
L’ÉCOLE FRANÇAISE DE CLOSE COMBAT : « La sueur évite le sang »
Fiche
N°100 :
Budo
International Français:
Créée
au cours de l’année 2015, le réseau Close Combat Urbain®
(CCU) à joué le role d’organe fédéral chargée de l’enseignement du Close-Combat en France.
C’est
un organisme civil au statut d’union d’associations sportives dont les liens avec l’institution sont étroits.
Le
CCU®
est composée en majorité de civils et d’amoureux de cette période 1939-45 de la France libre.
Le
Commandant Raymond Muelle, Chef de bataillon a effectué pour ainsi dire la totalité de sa carrière militaire dans des unités de choc et de commando:
Aspirant au 1er Bataillon de choc en 1944:
Lieutenant au Bataillon Étranger de parachutistes en Indochine :
Capitaine à la 11é Demi-Brigade de Parachutistes de Choc en Algérie :
Chef
de Bataillon au Service Action du SDECE jusqu’en 1962.
Il
est l’auteur de plusieurs ouvrages relatifs aux opérations menées par les unités d’élites Française de 1943 à 1962, en Europe et en Indochine.
Les
Services & département de la FiCC :
La
Méthode Fairbairn®
: Présidé par JMLD, c’est une base de recherche du Close Combat.
Close
Combat Urbain®
: Présidé par JMLD, c’est une base de travail qui nous donne le corpus technique et pédagogique du Close Combat.
Close
Combat Environnement : Présidé par JMLD il représente les activités immédiates dont le Closeman peut s’investir, pour donner un sens à son apprentissage .
La
fondation de la FiCC intervient en réponse à la disparition des techniques de « Corps à Corps » du TTA 405 de l’armée Française dans le club ou JMLD était élève.
En
effet le TiOR (Techniques d’interventions Opérationnelles Rapprochées ) avait pris toute sa place mais il était conçu pour des missions de maintien de la paix ou de maintien de l’ordre pour la police
par exemple qui n’agit jamais toute seule et n’était absolument pas adapté au combat de rue ou la finalité est de survivre.
Par
ailleurs, le Krav Maga discipline cousine qui est postérieur au Close Combat, s’est développé depuis 1964 dans le milieu civil avec des grades et des ceintures avec un succès qu’on lui connait encore
en 2022.
Il
était donc naturel que nous prenions le pas.
Précisons ici pour le Krav Maga que son fondateur Imi Lichtenfeld à reçu un enseignement de close combat à la légion Tchèque en Palestine sous commandement Britannique de début 1940
à la mis 41.
Un
Cadre moral rigoureux :
Dans
un esprit de tradition et d’esprit militaire la FiCC à pour objet d’enseigner les techniques de close combat à destination du personnel civil, mais aussi de transmettre un état d’esprit chargé de
rusticité et d’aguerrissement.
Pour
encadrer les adhésions seul les personnes animées d’un esprit sportif et aimant le culturel sont admises dans nos clubs suite à des enquêtes sous la forme d’entretient téléphonique, d’une rencontre
informelle de présentation et d’un cours d’essai on l’on regarde le comportement du postulant avec plus fort et moins fort que lui.
La
perte de sa propre vie au cours d’un affrontement, la FiCC est aussi là pour apporter des témoignages concernant les conflits du siècle dernier.
Un
intérêt particulier est notamment porté à l’endroit des Techniques d'Optimisation du Potentiel.
UNE
DISCIPLINE CONÇUE POUR S’AGUERRIR :
Selon
les termes de Jean-Marc LEGRAND-de Morgues, Pr de la FiCC, le père spirituel du Close Combat Civil,
« le
Close Combat est un moyen d’aller d’un point A à un point B en neutralisant définitivement les ennemis que l’on rencontre sur son itinéraire ».
Aussi
le Close Combat se différencie-t’il des autres corpus de Self-défense par son absence de techniques spectaculaires.
Dans
ces conditions l’instruction au close-combat met l’accent sur les techniques de contre attaque, étant entendu que les techniques strictement défensives ne sont que très rarement compatibles avec le
contexte et les règles de l’affrontement que celui-ci se produise dans la rue ou en opération.
Le
Close Combat n’a aucune prétention en termes d’innovation sur le plan du corps à corps car il est issu du jiu-jitsu japonais pour une grande partie âgé de 1 500 ans au moins.
Son
développement coïncide probablement avec l'origine de la classe des samouraïs datée de l'an 792.
Le Pr
de la FiCC au Congo Brazzaville avec Moniteur Francis 1er DTN au monde de close combat saluant grand Moniteur Boul qui à fait le CNEC de Mont Louis .
Occasion d’encourager tous ceux qui ont « ramassé ».
La
devise de la FiCC :
La
FiCC à repris l’ancienne devise de la Légion Étrangère : «Valeur et Discipline » ou le terme de valeur désigne le courage au combat.
Par ailleurs à l’entrée de chacun de ses clubs figure le célèbre adage :
« La sueur évite le sang »
LE
PÉRE DU CLOSE COMBAT :
Dès
l’époque ou il est formateur au SOE et à l’OSS, l’Anglais William Ewart Fairbairn a déjà derrière lui une carrière peu ordinaire.
Peu
après la 1ère GM, il entre dans la police municipale de Shanghai et en assure la direction de 1927 à 1939.
Au
cours de plus de 200 intervention,
il
doit lutter contre émeutiers, bandits et contrebandiers.
Fairbairn connait les techniques de combat rapproché aussi bien que la boxe chinoise ou le jiu-Jitsu Japonais.
Il
est la premier étranger à apprendre le judo dans la fameuse école du Kodokan à Tokyo.
En
1940 son collègue Eric Antony Sykes et lui mettent à profit leur expériences en développant un couteau spécialement conçu pour les commandos: le mythique poignard Fairbairn-Sykes.
En
1942 il édite un manuel de référence dans le domaine du combat rapproché: «Get Touch» (littéralement :« endurcissez vous ») ou il décrit les techniques imparables qu’il enseigne également à ses
élèves, il en parle en connaissance de chose.
Il
est mort en 1960 en Angleterre dans sa résidence.
La
finalité du Close Combat est surtout d’aguerrir le combattant sur le plan psychologique.
Dans
le domaine du Close Combat, la psychologie est en effet essentielle et peut se résumer en peu de mots:
«
Tuer ou être tuer » (le « Kill or get Killed » du lieutenant-colonel Fairbairn inventeur du Close Combat).
Effectivement, la seule condition à laquelle on peut demander à un individu de risquer sa vie dans un combat est de lui donner le droit de prendre celle de l’ennemi en
face.
C’est
ce principe naturel que la loi à exprimé dans le concept de légitime défense.
Dans
ces conditions l’élève de close combat acquiert avec les entrainements un « complexe de supériorité » qui lui permet de gagner en sérénité et, bien souvent, de désamorcer les
conflits.
Car
qui peut le plus peut le moins : si je suis en mesure de supprimer la vie de l’ennemi, je peux aussi lui laisser la vie sauve.
Des
apports multiples :
À
bien des égards, notamment techniques, le Close Combat possède l’antériorité sur toutes les autres synthèses d’arts martiaux.
En
effet comme cela à été souligné précédemment, c’est dans les années 1920 que le lieutenant- Fairbairn à pour la première fois «pensé» le combat corps à corps sous un angle systémique et comme un art
martial indépendant, tout en adoptant une démarche aux visées très pragmatiques.
Fairbairn a alors pioché dans les différentes disciplines qu’il avait pratiqués comme la boxe chinoise, le judo, le jiu-jitsu … et remplacé le kimono par l’uniforme militaire,
symbole du combattant polyvalent.
Aujourd’hui, la FiCC avec son DTN [Francis MAHOUNGOU] donne aux pratiquants toutes les armes pour assurer sa survie dans le combat.
Avec
comme principe d’approcher au plus près le stade physique et émotionnel du Combat, la FiCC organise, lors des séances de formation réservées à ses cadres, des combats durs, Les élèves quand à eux
faisant des sparring légers.
L’instruction au Close Combat comporte des techniques avec armes
(
couteau, matraque, pistolet ) et sans armes comme le combat au sol.
A
noter que la FiCC met l’accent sur les techniques de franchissement d’obstacles l’un des classique du Parcours d’Obstacles.
Séance de combat aquatique. promu en France parBob MALOUBIER, un agent secret Français du SOE Britannique, le combat aquatique est un module inédit pour les
civils.
C’est
l’occasion d’aguerrir ses techniques de close combat dans un milieu inhabituel.
Fédération International de Close Combat
52
rue de l’Université
75007
Paris
Tél:
06 17 54 25 27
WWW.Close-combat-Urbain.fr
Souvenirs transmis par le Cdt.Muelle à travers 3 de ses livres, permettant d’établir ce manuscrit.
Jean-Marc Legrand-de Morgues
10’Dan Gutter de Close Combat
Pr de
la FiCC & FECC
« La sueur évite le sang, le sang sauve la vie, les deux sauvent le cerveau ».
Erwin Rommel :
Général allemand de la Seconde Guerre mondiale.
Il est officier pendant plus de trente ans et sa carrière se déroule dans l'armée de terre allemande au service des régimes politiques
qui se succèdent alors :
Empire allemand, république de Weimar, Troisième Reich.
N'ayant pas commandé de troupes sur le front de l'Est, il est réputé être l'un des rares généraux du Troisième Reich à n'avoir pas commis
de crime de guerre ou de crime contre l'humanité.
Rommel, à la tête de la 7e Panzerdivision, fait partie de ceux qui ont permis la percée sur la Meuse au cours de l'invasion de la France
en mai 1940.
De 1941 à 1943, il dirige le corps expéditionnaire allemand d'Afrique du Nord, l'Afrikakorps.
C'est là qu'il acquiert le surnom de « Renard du Désert », attribué aussi bien par ses compatriotes que ses
adversaires.
Il améliore les défenses du mur de l'Atlantique en 1944 et commande le groupe d'armées stationné en France, Belgique et Pays-Bas au
moment de la bataille de Normandie.
Admirateur du Führer jusqu'à ses derniers jours selon certains historiens,
il a su se servir du régime nazi pour se placer au sommet de la hiérarchie militaire, de la même manière que le régime a su exploiter son
image de soldat allemand exemplaire pour sa propagande.
Rommel a toutefois reconsidéré les aptitudes d'Adolf Hitler après la seconde bataille d'El Alamein.
Son attitude devient ambiguë quand, la situation militaire se détériorant, il se trouve en contact avec certains des conspirateurs sans
toutefois jouer aucun rôle dans la préparation de l'attentat du 20 juillet 1944 visant à assassiner Hitler.
Ayant lui-même été grièvement blessé trois jours plus tôt dans un accident de son véhicule alors poursuivi par un avion allié en
Normandie, il paye son comportement en se trouvant contraint au suicide le 14 octobre suivant, pendant sa convalescence chez lui en Allemagne.
Pour respecter sa popularité, il est déclaré mort d’un problème cardiovasculaire et des funérailles nationales lui sont organisées à Ulm,
son collègue Rundstedt prononçant l’éloge funèbre.
La figure de Rommel acquiert un caractère mythique après-guerre.