BUDO INTERNATIONAL: Juin 2024

[ Utilisation d'une matraque, N°2 coup de massue ]

 

 

1) À proprement parler, le Fairbairn Sykes devrait être équilibré: 

un pouce en arrière de la garde, sur le majeur. 

Voici un exemple de comment trouver le point d’équilibre.

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2) BLETCHLEY PARK :

Domaine de la ville Bletchley 

(ancien site de décryptage)].

 

SOUS FAIRBAIRN, LE CLOSE COMBAT LAISSAIT UNE GRANDE PART AU RENSEIGNEMENT :

 

Lieu :

➡️ Bletchley Park Mansion

https://maps.app.goo.gl/fzcG8YFEsKwaMcXQ8?g_st=ic

 

Bletchley Park Gatehouse, 

Bletchley, Milton Keynes MK3 6DF, Royaume-Uni

 

Internet : https://bletchleypark.org.uk/

 

Bletchley Park est un domaine situé dans la ville de Bletchley (faisant partie depuis 1967 de l'agglomération de Milton Keynes), dans le Buckinghamshire, dans le centre de l'Angleterre, et géré par le Bletchley Park Trust, en tant que site historique. 

 

Le site abrite actuellement le « National Museum of Computing » (musée national de l'informatique), des bureaux d'entreprises et plusieurs attractions.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bletchley Park fut le principal site de décryptage du Royaume-Uni, le Government Code and Cypher School (GC&CS), où les chiffres et les codes de plusieurs pays de l'Axe étaient déchiffrés, dont ceux de la machine allemande Enigma et de la machine de Lorenz.

 

Les initiés surnomment le site « BP ». 

 

L'affectation navale des Wrens (Women's Royal Naval Service) embarquées à Bletchley Park est HMS Pembroke V.

 

Bletchley Park héberge une station secrète d'interception radio, mais aussi une station d'émission. 

 

L'interception est rapidement déplacée vers d'autres lieux dont la réception est considérée comme meilleure. 

 

La plupart des récepteurs sont donc réinstallés ailleurs. 

 

Le nom de guerre de la station est Station X ; London Signals Intelligence Centre et Communications Headquarters. 

 

Après la guerre, le GC&CS est rebaptisé GCHQ, Government Communications Headquarters (quartier général des transmissions d'État), nom qu'il porte encore à ce jour.

 

Le renseignement de haut vol obtenu à Bletchley Park, baptisé Ultra, est une composante cruciale de l'effort de guerre des Alliés. 

 

Sir Harry Hinsley, vétéran de Bletchley et historien officiel du renseignement britannique pendant la Seconde Guerre mondiale, déclare qu’Ultra aurait raccourci la guerre de deux à quatre ans et que, sans Ultra, l'issue de la guerre aurait été incertaine.

 

Le site est maintenant administré par le Bletchley Park Trust. L'un des locataires est une entreprise, le BPSIC (Bletchley Park Science and Innovation Centre), qui fournit un revenu de location à la fiducie en échange de bureaux et de services aux jeunes entreprises innovantes.

 

Le BPSIC occupe une partie des anciens bâtiments des casseurs de codes et a contribué à les rénover. 

 

Organisation indépendante et bénévole, le Musée national de l'informatique loue un espace à la fiducie pour abriter sa collection d'ordinateurs historiques. 

 

Ouvert au public, le musée est géré par le Codes and Ciphers Heritage Trust (fiducie historique des codes et chiffres), organisme indépendant de bienfaisance qui ne reçoit aucun financement gouvernemental ou régional.

 

Avant la Seconde Guerre mondiale :

 

Les terres du domaine de Bletchley Park faisaient partie de la seigneurie d’Eaton, inclus dans le Domesday Book en 1086. 

 

Browne Willis construit un manoir en 1711, mais le manoir est démoli par Thomas Harrison, qui acquiert la propriété en 1793. Le domaine est pour la première fois connu sous le nom de Bletchley Park lorsque Samuel Lipscomb Seckham en devient propriétaire en 1877. 

 

La propriété est vendue, le 4 juin 1883, à Sir Herbert Samuel Leon (1850-1926), financier et député libéral. Leon transforme la ferme qui devient le manoir actuel.

 

Le style architectural, qui mélange le gothique victorien, le Tudor et le baroque néerlandais, a fait l'objet de beaucoup de commentaires perplexes et parfois négatifs des travailleurs et des visiteurs au cours de la Seconde Guerre mondiale. 

 

La propriété de Leon couvre 235 ha, dont Bletchley Park représente environ 22 ha. L'épouse de Leon, Fanny, est décédée dix ans après lui en 1937.

 

En 1938, le site est vendu à un promoteur qui prévoit de démolir la maison et de reconstruire un domaine. 

 

Avant destruction, l'amiral Sir Hugh Sinclair, directeur du renseignement naval et chef du MI6, achète le site. 

 

Pour dissimuler la véritable destination du site, les premiers visiteurs officiels se font passer pour « la partie de chasse du capitaine Ridley ».

 

Le domaine situé à quelques minutes à pied de la gare de Bletchley, où la ligne « Varsity » entre les villes d'Oxford et de Cambridge, dont les universités fournissent la plupart des décrypteurs, rencontre la West Coast Main Line (principale ligne ferroviaire de la côte Ouest) (puis LMS) entre Londres, Birmingham, Manchester et Glasgow. 

 

À partir de 1938, les services du General Post Office installent les câbles dédiés aux nombreux circuits téléphoniques et télégraphiques, à partir de la station-relais de Fenny Stratford (sur Watling Street, route principale reliant Londres au Nord-Ouest, qui sera, plus tard, désignée A5).

 

Seconde Guerre mondiale :

 

La première vague du déménagement du Government Code and Cypher School (GC&CS) à Bletchley Park date du 15 août 1939. 

 

Le gros du GC&CS, avec ses sections Terre-Air-Mer, est au rez-de-chaussée de la maison composé d'un central téléphonique, une salle téléscripteur, une cuisine et une salle à manger. 

 

L'étage du dessus est attribué au MI6.

 

Les huttes de bois préfabriquées sont toujours en construction. 

 

Au grand complet, la « partie de chasse » s'entasse dans la maison, les écuries et les cottages. 

 

Ces derniers sont trop petits, si bien que les sections commerciales et diplomatiques s'installent à Elmers School, un internat pour garçons voisin.

 

Les deux machines à rotor électro-mécaniques allemandes, Enigma et la machine de Lorenz, dont les signaux sont décryptés à Bletchley Park, auraient été inviolables, à condition d'être correctement mises en œuvre. 

 

Des fautes de procédure permirent aux cryptanalystes du GC&CS de lire une partie des messages chiffrés de ces deux machines.

 

Sous le nom de code « Ultra », le renseignement obtenu à partir des décryptages de Bletchley contribue à la victoire alliée de la bataille de l'Atlantique, ainsi qu'aux victoires navales des batailles du cap Matapan et du cap Nord. 

 

En 1941, Ultra a un impact sur la campagne du désert en Afrique du Nord, contre l'Afrika Korps. Le général Claude Auchinleck dit que, sans Ultra, 

 

« Rommel serait certainement allé jusqu‘au Caire ». 

 

Avant le débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, les Alliés connaissent les positions de toutes les divisions allemandes du front occidental (soit 58), sauf deux. 

 

Churchill dit des gens de Bletchley 

« Ces oies qui pondaient des œufs d'or et jamais ne caquetaient ».

 

Lorsque les États-Unis entrent en guerre, Churchill et Roosevelt s'accordent pour mettre leurs moyens en commun. 

 

Des cryptographes américains sont affectés à Bletchley Park afin d'être mis au courant. Intégrés à la structure Ultra, ils sont affectés à la Hutte 3. 

 

À partir de mai 1943, une coopération prudente est établie entre services britanniques et américains. 

 

Les secrets de Bletchley Park ne sont jamais partagés avec l'Union soviétique, qui recevra cependant des informations Ultra, soit officiellement, soit par l'intermédiaire d'une taupe au MI6.

 

Une seule frappe allemande dans le secteur est recensée : trois bombes, qui visent sans doute la gare de Bletchley, sont larguées dans la nuit du 20-21 novembre 1940. 

 

Une bombe éclate à côté de l'entrée des coursiers. 

 

L'arrière de la Hutte 4 (renseignements naval) est soufflé d’une soixantaine de centimètres. 

 

Comme la hutte repose sur des fondations de briques, des ouvriers la remettent en place en la soulevant au treuil, tandis que le travail continue à l'intérieur.

 

Recrutement et fonctionnement:

 

De sa création en 1919 jusqu'en 1942, le capitaine de frégate Alastair Denniston commande le GC&CS depuis de la salle 40 de l'Amirauté (NID25) et la salle MI1b du War Office. 

 

Le 2 septembre 1939, Denniston écrit au ministère des Affaires étrangères afin de recommander le recrutement d'hommes « du genre professeur ». 

 

Les réseaux personnels sont utilisés, en particulier aux universités de Cambridge, Oxford et Aberdeen. 

 

Par contacts personnels, des femmes de confiance sont recrutées pour les tâches administratives. 

 

C'est un recrutement de « binoclards et de débutantes ». 

 

Ce sont les « Dilly's Fillies (Pouliches de Dilly ; Dilly Knox). Les archives où sont affectées la plupart des femmes sont « The Deb's Delight (Délice des Débutantes) ». 

 

Churchill est réputé avoir dit à Denniston : « À propos de ce recrutement, je sais que je vous avais dit de ne pas laisser une pierre non retournée, mais je ne pensais pas que vous me prendriez au mot. »

 

Les cryptanalystes sont sélectionnés pour leur intellect, qu'ils soient linguistes, champions d'échecs, experts en mots croisés, polyglottes ou mathématiciens. 

 

Le GC&CS est surnommé la « Golf, Cheese and Chess Society (Club Golf, Fromage et Échecs) ». 

 

En un cas précis, le test consiste à faire les mots croisés du Daily Telegraph en moins de 12 minutes. 

 

Le journal est prié d'organiser le concours, après quoi on demande à chacun des lauréats s'il est prêt à s'engager dans « un type particulier de travail contribuant à l'effort de guerre ». 

 

Le grand gagnant est F. H. W. Hawes, de Dagenham, (Essex), qui finit en moins de huit minutes.

 

Les nouveaux venus font leurs classes de briseurs de codes à l'Inter-Service Special Intelligence School (école spéciale de renseignements inter-armées) créée par John Tiltman. D'abord située dans un dépôt de la RAF à Buckingham, l'école est déplacée dans une ex-salle d'exposition de la compagnie du gaz à Ardour House, au 1 Albany Road, Bedford, localement célèbre en tant qu'école d'espions.

 

Inauguré par la Section Air de la Hutte 10, sous la direction de Josh Cooper, le travail en trois tiers (ou bordées), devient rapidement la norme dans le site entier. Les bordées alternent de 16 h à minuit, minuit à 8 h (quart le moins apprécié), et 8 h à 16 h. 

 

Le personnel, qui travaille six jours par semaine, tourne sur les trois horaires. Trente minutes sont accordées pour le repas repas, au milieu du quart. 

 

Au bout de trois semaines, le nombre d'heures travaillées atteignent parfois jusqu'à 16 heures par jour. 

 

L'irrégularité des horaires affecte la santé et la vie sociale. 

 

La plupart des employés sont logés à proximité, dans des maisons particulières. Les missions, de par leur exigence et leur intensité, impactent la santé de plusieurs membres du personnel, qui sont alors contraints de prendre un congé. 

 

Chaque employé a droit à une semaine de vacances, quatre fois par an.

 

En février 1942, Denniston est muté à Londres où il prend la direction d'une division civile et diplomatique tout en gardant le titre théorique de directeur-adjoint de BP. 

 

Il est remplacé par Edward Travis.

 

En janvier 1945, quelque 9 000 militaires et civils travaillent à Bletchley Park. 

 

Plus de 12 000 (dont plus de 80 % de femmes) y ont fait des apparitions, à un moment ou à un autre de la guerre. Un nombre plutôt faible est employé à temps partiel, des hommes qui montent un quart par semaine (par exemple en tant qu'employés des bureaux de poste, experts en morse ou en allemand). 

 

Parmi les mathématiciens et cryptanalystes, le plus influent et le plus connu est Alan Turing, unanimement reconnu en tant que « père de l'informatique ».

 

Sécurité :

 

Le décryptage de chiffres ennemis est une activité très sensible. Les Allemands améliorent la sécurité d'Enigma, ce qui exige du GC&CS des efforts supplémentaires. 

 

La Kriegsmarine provoque un trou noir, de février à décembre 1942, lorsqu’elle embarque des Enigma à quatre rotors à bord des U-boot.

 

La moindre amélioration des politiques ou des procédures de mise en œuvre aurait pu mettre en échec le déchiffrement pendant des mois, voire de façon définitive. Sachant que le moindre soupçon aurait pu conduire à un tel tournant, les autorités de BP sont très soucieuses de sécurité. 

 

En tant que membres de services spéciaux, tous les gens impliqués signent la loi sur le secret (1939). 

 

Ils sont prévenus de ne jamais parler de leur travail, hors de leur section. 

 

Un bulletin de sécurité de mai 1942 énumère :

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« Ne parlez pas pendant les repas ...

Ne parlez pas dans les transports ...

Ne parlez pas en voyageant ...

Ne parlez pas dans votre cantonnement ...

Ne parlez pas au coin de votre feu ...

Soyez prudent, même dans votre hutte ... »

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Le strict respect de ces contraintes et l'obligation de ne jamais poser des questions sont bien acceptés, dans un pays où fleurissent les affiches de propagande Careless Talk Costs Lives (les discussions imprudentes coûtent des vies). 

 

Les gens de BP craignent d'être blâmés en tant que planqués. 

 

Le secret dure jusqu’à la publication (1974) du livre de Winterbotham, The Ultra Secret.

 

Plusieurs anciens se sentent alors libres de révéler quel fut leur travail du temps de la guerre. Même 70 ans plus tard, d'autres s’estiment encore tenus au silence.

 

Bulletins de renseignement :

 

Une menace permanente : que des opérations militaires irréfléchies ou toute autre action des Alliés n'alertent l'ennemi de la possibilité que ses chiffres sont brisés. 

 

En tel cas, l'ennemi aurait sans doute introduit des modifications de politique et de procédure, voire du matériel. 

 

De telles modifications auraient rendu insuffisantes les méthodes de crypto-analyse, avec les plus graves implications dans la conduite de la guerre.

 

Il y a une cloison entre le déchiffrement des messages et la diffusion des renseignements obtenus. 

 

Dans le cas de la Heer et de la Luftwaffe, le déchiffrement est effectué par la Hutte 6, l'archivage de la traduction et le recoupement, en Hutte 3. 

 

C'est seulement alors que les renseignements sont expédiés au Secret Intelligence Service (MI6), aux chefs du renseignement des ministères concernés, et plus tard, aux commandants en chef devant l'ennemi.

 

Les trafics de l'Enigma navale sont traités de façon comparable. 

 

Le décryptage est fait par la Hutte 8 et la traduction par la Hutte 4. 

 

Les traductions brutes sont envoyées uniquement à la NID, Naval Intelligence Division (division renseignements marine) de l'OIC, Admiralty's Operational Intelligence Centre (centre de renseignement opérationnel de l’Amirauté), complétées par des indications sur la signification des termes techniques et des abréviations, et d'informations recoupées en provenance d'une banque de données de technologie navale allemande.

 

La Hutte 4 lit le chiffre manuel des chantiers navals, ce qui permet à la Hutte 8 d'attaquer au texte clair connu les clefs du jour de l’Enigma navale.

 

Stations d'écoute :

 

Au début, une salle de TSF, nom de code Station X, est mise en place à BP, sur le château d'eau de la maison, Ce nom de code est parfois employé pour désigner le GC&CS entier. 

 

?En fait, ce "X" est le chiffre romain «dix», car c'est la dixième station ouverte par le Secret Intelligence Service. ?

 

Les grandes antennes sont peu discrètes. La station X déménage près de Hall Whaddon.

 

Par la suite, d'autres stations Y, (celles de Chicksands (Bedfordshire), de Beaumanor Hall (Leicestershire), siège du quartier général du groupe "Y" du War Office) et la station Y de Beeston Hill (Norfolk), envoient leurs signaux bruts à BP pour traitement. 

 

Transcrits sur papier, à la main, les messages chiffrés sont expédiés à BP par courriers à moto, plus tard par téléscripteur. 

 

BP est surtout connu pour avoir cassé des messages chiffrés sur la machine de chiffrement allemande Enigma, mais sa plus grande réussite cryptographique fut peut-être le décryptage du téléscripteur allemand en ligne Lorenz (nom de code anglais Tunny).

 

Transmissions allemandes ??:

 

La majorité des messages chiffrés mécaniquement soumis à la cryptanalyse à Bletchley Park est le produit d'une des variantes de la machine de chiffrement Enigma. 

 

Cinq semaines avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, à Varsovie, le Biuro Szyfrów dévoile le décryptage partiel de l’Enigma allemande à des agents de services français et britannique. 

 

Les Britanniques utilisent les tuyaux et les techniques des Polonais. 

 

La copie d’Enigma envoyée en août 1939 permet d'améliorer leur capacité jusqu'alors très limitée de décryptage d'Enigma.

 

La bombe est un engin électromécanique dont la fonction est de trouver les réglages quotidiens des machines Enigma des différents réseaux de télécommunication militaires allemands. 

 

La spécification est d'Alan Turing avec une importante contribution de Gordon Welchman. L'ingénierie est le fruit du travail d’Harold 'Doc' Keen de la British Tabulating Machine Company à Letchworth Garden City. Chaque machine, qui fait environ 2,1 m (7 pieds) de large, 1,98 m (6 pieds 6 pouces) de hauteur, 0,61 m (2 pieds) de profondeur, pèse environ une tonne.

 

À son apogée, le GC&CS lit environ 4 000 messages par jour. 

 

En raison des risques de bombardement aérien, les bombes sont dispersées à Adstock, Gayhurst, et Wavendon. 

 

Plus tard, les bombes de Wavendon et Adstock sont déplacées à Stanmore et Eastcote, bien que le site Gayhurst ait été retenu. 

 

Les quelques bombes laissées à BP servent seulement à des fins de démonstration et de formation.

 

Les trafics de la Luftwaffe sont les premiers à être lus en nombre. 

 

La Kriegsmarine avait des procédures beaucoup plus strictes, il a fallu capturer des livres de codes. 

 

Lorsque, en février 1942, la Kriegsmarine introduit un quatrième rotor dans l'Enigma des U-Boots de l’Atlantique, le trafic devient illisible pendant dix mois. 

 

La Grande-Bretagne produit des bombes modifiées. 

 

Dès la mi-1943, la bombe de l’US Navy produite à des centaines d'exemplaires permet de lire l'Enigma des U-Boots jusqu'à la fin de la guerre.

 

La téléscripteur de chiffrement en ligne Lorenz (SZ40/42), nom de code à BP « Tunny (thon) », est bien plus complexe qu'Enigma. 

 

Mise en service à la mi-1942, elle sert aux trafics entre l'état-major général et les commandements d'armées. 

 

Grâce aux erreurs des chiffreurs, l'équipe de Testery (d'après Ralph Tester, son chef) travaille sur la structure logique de cette machine dont nul ne connait l'architecture. 

 

Elle conçoit des automates dont l'aboutissement est Colossus, premier ordinateur électronique numérique programmable au monde, conçu et construit par Tommy Flowers et son équipe du centre de recherche des Postes de Dollis Hill. 

 

Livré à BP en décembre 1943, le premier est mis en service au mois de février suivant. 

 

Des améliorations sont développées pour le Colossus Mark 2, dont le premier exemplaire démarre à BP, le matin du 6 juin 1944. 

 

Flowers produit ensuite un Colossus par mois jusqu'à la fin de la guerre, soit un total de dix avec un onzième partiellement construit. 

 

Les machines sont armées par des Wrens, dans la section Newmanry (du nom de l'inventeur Max Newman).

 

Transmissions italiennes ??:

 

Article détaillé : Cryptanalyse d'Enigma.

Les transmissions italiennes sont écoutées depuis l'agression de l'Abyssinie (1935).

 

Pendant la guerre civile espagnole, la marine italienne utilise le modèle K de l'Enigma commerciale sans tableau de connexions, cassé par Dilly Knox en 1937. 

 

Quand l'Italie entre en guerre, en 1940, une version améliorée de la machine est utilisée, mais peu de trafic transite par elle, tandis qu'il y a "de gros changements" dans les codes et chiffres italiens. 

 

Knox fonde une nouvelle section afin de travailler sur les variantes d’Enigma. 

 

La section comprend des femmes, « les chouchoutes de Dilly », dont Mavis Lever, 19 ans, qui décrypte les plans opérationnels de la Marine italienne avant la bataille du cap Matapan en 1941. 

 

Bien que les employés de BP ne soient normalement pas tenus au courant des résultats de leurs travaux, l'amiral Cunningham visite Bletchley Park en personne quelques semaines plus tard pour les féliciter.

 

En juin 1940, les Italiens utilisent des codes manuels pour la plupart de leurs messages militaires. 

 

Seule exception, la marine italienne, qui, après la bataille du cap Matapan commence à utiliser la version C-38 de la machine de chiffrement à rotor Hagelin, notamment pour transmettre aux convois de la marine marchande à destination du théâtre d’Afrique du Nord. 

 

En conséquence, JRM Butler recrute et affecte son ancien élève Bernard Willson à une équipe de la Hutte 3, avec deux autres personnes. 

 

En juin 1941, Willson parvient le premier à percer le système Hagelin, permettant ainsi à la Royal Navy et à la Royal Air Force de couler les convois de ravitaillement de l'Afrika Korps. 

 

À la lecture du trafic intercepté, l'équipe apprit que, entre mai et septembre 1941, les stocks de carburant de la Luftwaffe en Afrique du Nord avaient été réduits de 90 %. 

 

Après un cours intensif de langue, en mars 1944, Willson se pencha sur les codes basés sur la langue japonaise.

 

Le MEIC, Middle East Intelligence Centre (centre de renseignement du Moyen-Orient), est créé au Caire, en 1939. 

 

Quand l'Italie entre en guerre (juin 1940), des retards du transfert des interceptions à Bletchley Park, dus à l'encombrement des fréquences, exigent l’envoi au Caire de cryptanalystes, en juillet et août. 

 

Le CBME, Combined Bureau Middle East (bureau combiné du Moyen-Orient) est créé en novembre, quand les autorités du Moyen-Orient émettent des «plaintes de plus en plus acerbes» à l'égard du GC&CS qui, selon elles, donne trop peu de priorité aux chiffres italiens. 

 

Toutefois, on persiste, par principe, à concentrer les meilleurs cryptanalystes à Bletchley Park. 

 

John Chadwick commença ses travaux de cryptanalyse, en 1942, sur les transmissions italiennes, à la base navale HMS Nile d'Alexandrie. 

 

Plus tard, il est au GC&CS du Musée Héliopolis du Caire, puis à la Villa Laurens d'Alexandrie.

 

Transmissions soviétiques ?? :

 

Les transmissions soviétiques sont épiées depuis les années 1920. 

 

En 1939-40, John Tiltman (qui travaillait le trafic de l'armée de terre soviétique depuis 1930) met en place deux sections russes à Wavendon (maison de campagne près de Bletchley Park) et à Sarafand, Liban. 

 

Deux systèmes de cryptage haute qualité sont brisés, ceux de l’armée de terre soviétique et de la marine. 

 

Tiltman passe deux semaines en Finlande, et il obtient le trafic soviétique depuis la Finlande et l'Estonie, en échange de matériel radio. 

 

En juin 1941, l'Union soviétique devient une alliée. 

 

Churchill ordonne l'arrêt des opérations de renseignement contre elle. En décembre 1941, la section russe est fermée, mais, à la fin de l’été 1943 ou à la fin de 1944, une petite section russe du GC&CS est mise en place à Londres sur Park Lane, puis à Sloane Square.

 

Transmissions japonaises ??:

 

Un avant-poste du GC&CS est installé à Hong Kong dès 1935, le FECB, Far East Combined Bureau (bureau combiné d'Extrême-Orient). 

 

En 1940, les marins du FECB déménagent à Singapour, puis à Colombo, à Ceylan, puis à Kilindini, à Mombasa, au Kenya, où ils déchiffrent les codes japonais, grâce à un mélange d'habileté et de chance. 

 

Les terriens et les aviateurs vont à Singapour, au Wireless Experimental Centre (Centre expérimental sans fil) à Delhi, en Inde. 

 

Au début de 1942, un stage intensif de six mois en langue japonaise, pour 20 étudiants d'Oxford et de Cambridge, est lancé par l’Inter-Services Special Intelligence School (école du renseignement spécial inter-armées) de Bedford, dans un immeuble, face à la poste principale. 

 

Ce stage est répété tous les six mois, jusqu'à la fin de la guerre.

 

La plupart de ceux qui réussissent le stage sont mis aux trafics navals japonais, dans la Hutte 7, sous la direction du colonel John Tiltman. 

 

À la mi-1945, plus de 100 personnes avaient participé à cette opération, en coopération étroite avec la CFSB et le US Army Signals Intelligence Service (service du renseignement transmissions de l'armée de terre) d'Arlington Hall, Virginie. 

 

Conséquence de ces efforts inter-alliés, en août 1945, la marine marchande japonaise accuse 90 % de pertes en mer.

 

En 1999, Michael Smith écrit :

?« C'est seulement maintenant que les cryptographes britanniques (tels John Tiltman, Hugh Foss, et Eric Nave) commencent à être reconnus pour avoir cassé les codes et chiffres japonais »?

 

Bâtiments supplémentaires :

 

Une grande partie des travaux était conduite à l'intérieur du manoir et de ses dépendances, écuries, cottages des domestiques. 

 

D'autres bâtiments sont élevés à mesure du développement du centre. 

 

Outre les célèbres « huttes » construites en bois, plusieurs bâtiments de briques, les « blocs» furent construits. 

 

Les murs étaient doublés de parapets anti-souffle, tandis que les toits étaient couverts de revêtements de protection contre les retombées d'éclats d'obus antiaériens. 

 

Les bâtiments étaient reliés par des couloirs.

 

Les huttes étaient désignés par des numéros, dans certains cas, le numéro des huttes fut associé au travail qui était réalisé à l'intérieur de ces bâtiments aussi bien qu’aux bâtiments eux-mêmes. 

 

Pour cette raison, quand une section était déplacée d'une hutte dans un bâtiment plus grand, elle était toujours désignés par leur nom de code de « Hutte ».

 

Quelques numéros de huttes, et le travail associé :

 

Hutte 1 – la première hutte, construite en 1939 servant à abriter la station TSF, puis plus tard des fonctions administratives telles que le transport, la dactylographie et la maintenance des bombes. 

 

La première bombe, «Victory» fut d'abord installée à l’intérieur.

 

Hutte 2 – une hutte de loisirs pour la « bière, le thé et la détente », d'après la petite coursière Mimi Galilée.

 

Hutte 3 – renseignements : traduction et analyse de décryptages, Luftwaffe et Heer (armée de terre allemande)

 

Hutte 4 – renseignement naval : analyse de décryptages (Enigma navale et machine C-36)

 

Hutte 5 – renseignement militaire (chiffres italiens, espagnols, portugais) et codes de la police allemande.

 

Hutte 6 – cryptanalyse de l'Enigma de la Luftwaffe et la Heer.

 

Hutte 7 – cryptanalyse des codes navals et des services de renseignements japonais.

 

Hutte 8 – cryptanalyse de l'Enigma navale.

 

Hutte 10 – codes du Secret Intelligence Service (SIS ou MI6), départements Air et Météo.

 

Hutte 11 – fabrication de bombes.

 

Hutte 14 – centre de transmissions.

 

Hutte 15 – SIXTA (Hut Six Traffic Analysis): analyse du trafic décrypté dans la Hutte 6.

 

Hutte 16 – ISK (Intelligence Service Dilly Knox), trafic radio de l'Abwehr, chiffre Enigma.

 

Hutte 18 - ISOS (Intelligence Section Oliver Strachey), trafic radio de l'Abwehr, chiffres manuels.

 

Bâtiments de briques, ou « blocs » :

 

Bloc A – renseignement naval

 

Bloc B – décryptage de codes italiens (aviation et marine) et des codes japonais.

 

Bloc C – Stockage de l’essentiel de l’index à cartes perforées.

 

Bloc D – Travaux sur Enigma, extension des Huttes 3, 6 et 8

 

Bloc E – émetteurs/récepteurs radio et machines Typex ;

 

Bloc F - analyses (« Newmanry » et « Testery ») et aviation militaire japonaise. Il a depuis été démoli.

 

Bloc G – analyse de trafic et opérations de déception

 

Bloc H – machines Lorenz et Colossus (aujourd'hui National Museum of Computing).

 

Les circuits :

 

Les messages cryptés interceptés par les stations d'écoute britanniques sont transmis à Bletchley Park. 

 

Le réseau émetteur est identifié par le discriminant (Kenngruppe), ex: JEU, mentionné par le préambule du message. 

 

À chaque discriminant, les Britanniques affectent un mot-code qui distingue le réseau émetteur. 

 

Quelques exemples : Red (trafic général de la Luftwaffe), Yellow (liaisons Heer/Lufwaffe en Norvège, 1940), Scorpion (liaisons Afrika Korps/Luftwaffe en Libye, mai 1942), Dolphin (Kriegsmarine), Shark (U-Boot), etc. 

 

La coopération inter-armées (terre-air-mer) en vigueur dans la Wehrmacht est telle que le trafic de certains des réseaux de l'une de ces armées fournit des renseignements sur les deux autres armées. 

 

Les réglages des codes changent à minuit. 

 

Dans de bonnes conditions, les cryptanalystes de service la nuit trouvent pendant leur veille les clefs qui seront exploitées par les équipes de jour.

 

Hutte 6 :

 

Des messages cryptés étiquetés Red arrivent à la Hutte 6 dirigée par Gordon Welchman et Dennis Babbage. 

 

Il s'agit de trouver la clé du réseau de trafic général de la Luftwaffe pour ce jour-là. 

 

Mais les messages d'une multitude d'autres réseaux pleuvent sur la Hutte 6 dont les cryptanalystes sont débordés.

 

Les premiers mois, les calculs sont effectués à la main. 

 

On essaie les trucs des cryptographes polonais, telle la méthode de l'horloge, la méthode du gril et les feuilles de Zygalski.

 

John Herivel, extrait de Cambridge où il étudiait les mathématiques, imagine une méthode de simplification, le "Herivel Tip (tuyau d'Herivel)". 

 

L'hypothèse de base est qu'un chiffreur Enigma négligent ou débordé ne suit pas la procédure de mise en œuvre, il ne brouille pas l'affichage des rotors en début de journée, la disposition reste à peu près la même que celle de la veille, à quelques lettres près. 

 

Si les chiffreurs indisciplinés sont nombreux, alors il n'y a plus une infinité de combinaisons d'affichage des trois rotors, mais une soixantaine seulement. 

 

Le lendemain, une trentaine, etc. Pendant plusieurs semaines, les cryptanalystes essaient en vain cette recette. 

 

L'enjeu est vital, car les bombes ne sont pas encore en service et les copies d'Enigma sont rares. 

 

Dès le début de l'offensive du 10 mai 1940, ça marche et ça dure. 

 

Le trafic Red est lu couramment. Herivel est présenté à Churchill.

 

Dès que les cryptanalystes ont trouvé la clef d'un message, c'est-à-dire dès qu'ils ont aligné une vingtaine de mots allemands lisibles au moyen de cette clef, ce message et tous les messages originaires du même réseau, le même jour, sont passés à la section de décryptage, avec la bonne clef.

 

Munis de la clef, les décrypteurs déchiffrent les messages, à l'aide de machines Tipex et de copies d'Enigma. 

 

En cas de difficulté, ils consultent les cryptanalystes. 

 

Les messages décryptés passent alors à la Hutte 3.

 

C'est au sein de la Hutte 6 que Jane Fawcett et ses collègues décryptent le 25 mai 1941 la localisation et la destination du cuirassé allemand le Bismarck, ce qui mène à l'attaque du navire allemand par la Royal Navy et à son naufrage le 27 mai 1941.

 

Hutte 3 :

 

Le job de la Hutte 3, dont le premier chef fut le capitaine de corvette Saunders, Royal Navy, est de traduire le sens du message décrypté, de lui affecter un degré d'importance et d'urgence, et de rendre compte à Londres, en fonction de ces paramètres.

 

La traduction est effectuée par des germanistes classiques parfois déroutés par l'allemand de chambrée et la terminologie technico-militaire, surtout au début de la guerre, avant la constitution de fichiers croisés et de bibliothèques de documents de référence, d'autant qu'il manque souvent des mots ou des bouts de phrase. 

 

Les traducteurs sont aidés par des conseillers militaires des trois armées (terre-air-mer) qui mettent à profit des renseignements d'autres sources (service topographique, stations de radiogoniométrie, analyse de trafic, etc.). 

 

Ces conseillers militaires décident des priorités.

 

En une occasion, le conseiller militaire est un jeune et brillant don de Cambridge, quatre mois de peloton d'officier de réserve, qui a appris l'allemand à Munich dont il a étudié l'histoire médiévale pendant un an. 

 

Il lui semble, dans un message particulièrement corrompu, que les mots « 21e Panzerdivision » sont associés à un charabia qui pourrait peut-être signifier « Auffrischung (repos et remise en condition) ». 

 

Faut-il ou non signaler de toute urgence que Rommel s'apprête invraisemblablement à retirer de Libye la moitié de sa force de frappe ?

 

RAF Cheadle :

 

À Cheadle, une annexe de la Hutte 3. RAF Cheadle traite les signaux tactiques de la Luftwaffe, dont les appareils à long rayon d'action émettent en morse, les autres en phonie. 

 

Un millier d'articles (phrases, mots, lettres) sont convertis en nombres de trois chiffres par un livre de code. 

 

Chaque groupe de trois chiffres est reconverti en un groupe aléatoire de trois lettres, au moyen d'un tableau imprimé sur une fiche. 

 

Le livre de code ne change pratiquement pas, mais les fiches sont remplacées de temps à autre. 

 

Presque tout ce trafic est facilement intercepté par des radios expérimentés. 

 

Au début, les interceptions sont transmises à BP où elles sont décodées par un binôme (un prof de Cambridge et un Russe à l'accent épouvantable) qui reconstitue les tables de substitutions ensuite utilisées par quatre traducteurs, jeunes diplômés de Cambridge dont l'allemand est parfait. 

 

Le système ne marche pas. 

 

Les traducteurs partent alors pour Cheadle où ils travaillent avec la RAF. 

 

Les messages reçus sont décodés aussi vite par les Anglais que par les Allemands. Les codes ennemis changent alors tous les jours.

 

Les signaux tactiques donnent toutes sortes de renseignements. 

 

Le début des émissions signifie que des aéronefs vont prendre l'air. 

 

L'alerte est donnée aux services concernés, défense côtière, batteries anti-aériennes. 

 

À l'aller et au retour, les intrus signalent le passage des points de repère, les avaries. 

 

Tous les jours, Cheadle fait à BP un rapport complet, route et minutage des raids, trafics interceptés, changements d'indicatifs et de fréquences. 

 

Tout est mis à profit, signaux de détresse, fautes de procédure, interrogatoires de prisonniers, documents capturés. 

 

La liste des indicatifs (trois caractères alphanumériques) est reconstituée. 

 

Cheadle finit par identifier toutes les unités ennemies.

 

Hutte 7 :

 

La Hutte 7, dirigée par Hugh Foss, excentrique notoire, sous la férule de Frank Birch, chef de la Naval Section du GC&CS, est chargée des codes navals japonais (JN4, JN11, JN40, JN25, etc.). 

 

Elle fournit des cryptanalystes et des linguistes aux postes avancés du WEC (Wireless Experimental Centre) de Delhi et du FECB (Far East Combined Bureau) : Hong Kong, Singapour, Colombo, Kilindini (Kenya). Bletchley coopère avec l'US Navy Code and Signals Section ou OP-20-G de Washington, et avec FRUMEL (Fleet Radio Unit Melbourne), unité mixte GB/USA/Australie. 

 

La Hutte 7 apporte sa modeste contribution à l'effort massif de l'US Navy.

 

Dès la fin des années 1920, Eric Nave, trésorier de marine australien, lit les premiers codes navals japonais. 

 

En 1934, l'équipe de Hugh Foss casse un chiffre diplomatique nippon. 

 

En 1939, le fantassin John Tiltman, qui gagné la Military Cross dans les tranchées, lit le JN25. 

 

Au fil des ans, la marine japonaise alterne des dizaines de livres de code et de chiffres manuels, mais aussi des machines électriques de chiffrement, JADE, CORAL, de la même technologie que PURPLE.

 

Des linguistes et cryptographes potentiels sont contactés à Cambridge et Oxford, sur recommandation de leurs maîtres. 

 

Le candidat recherché est un brillant étudiant en langues rares ou disparues, musicien amateur, champion d'échecs et de mots croisés. 

 

Les recrues sont triées sur le volet par une commission qui comprend le colonel Tiltman. Les heureux élus ont à BP un entretien avec leur futur chef de section. 

 

En Angleterre, peu de spécialistes du japonais. 

 

Il est admis que la formation de linguistes prendrait au moins deux ans. 

 

En février 1942, un programme accéléré de six mois est lancé à Londres par le capitaine de vaisseau Oswald Tuck, Royal Navy. 

 

Les élèves n'apprennent que les termes et la syntaxe qu'ils trouveront dans les messages à décrypter. 

 

Ils ne sauront jamais demander l'heure en japonais. Le stage fournit des interprètes et des traducteurs aux trois armées (terre-air-mer) et au Foreign Office. 

 

Ceux qui sont affectés à l'armée de terre subissent un dressage soigné, avant d'être promus sergents-majors, puis officiers, après un peloton plus humain. 

 

Certains des lauréats sont affectés à BP, d'autres à Londres pour y travailler avec le capitaine de vaisseau Kennedy. 

 

Les décrypteurs sont formés sur le tas. 

 

Par la suite, on emploie des cryptanalystes sans qualification de japonais, puisqu'il s'agit essentiellement de manipuler des nombres de quatre ou cinq chiffres. 

 

Certains cryptanalystes toutefois recevront plus tard une formation sommaire de langue japonaise.

 

En août 1942, la 

« Japanese Naval Section » comprend quarante personnes. 

 

D'abord hébergée à Elmer School, près du GC&CS, elle entre à BP, fin 1942. 

 

En février 1943, elle est à la Hutte 7. 

 

Plus tard, elle s'étend au Bloc B.

 

Hutte 8 :

 

Le trafic Dolphin amerrit à la Hutte 8 qui traite les réseaux de l'Enigma navale, sous la direction d'Alan Turing, Hugh Alexander, Peter Twinn ou encore Joan Clarke (qui en est la responsable adjointe en 1944). 

 

Les manuels allemands de messages courts permettent de résumer, en quelques lettres sibyllines, à peu près toutes les situations. 

 

Les textes de la Kriegsmarine sont laconiques, sans répétitions, sans « cillies ». 

 

La clef du message n'est pas choisie au hasard, mais codée à partir de tables de bigrammes. 

 

L'ordre des rubriques varie d'un message à l'autre. Les alphabets, les nombres, les carroyages cartographiques sont manipulés.

 

Les cryptanalystes reconstruisent les tables de bigrammes au moyen de « cribs » (antisèches) et d'une « bombe » qui déduit l'ordre des rotors et les permutations du tableau de connexions. 

 

La disposition des bagues des rotors, la position initiale des rotors ce jour-là et la clef de chaque message sont calculées à la main. 

 

Les rares messages décryptés par chance sont périmés.

 

Un « Catalogue de Eins » est édité. 

 

Exemple : avec les rotors disposés sur ABC, EINS (c'est le chiffre 1) crypté au clavier peut donner LDBF. 

 

Les 17 575 versions cryptées de EINS sont alphabétiquement classées dans le catalogue, vis-à-vis des réglages correspondants. 

 

Si les cryptanalystes trouvent LDBF dans un texte crypté, il se peut que les rotors aient été disposés sur ABC au moment où le chiffreur avait frappé EINS au clavier.

 

Le « Banburisme » est une technique manuelle utilisant des feuilles d'un carton fabriqué à Banbury qui permet d'écarter 333 des 336 ordres de rotors d'une Enigma, ce jour-là. 

 

Les trois solutions restantes sont triées par une bombe. La procédure permet de gagner un temps précieux, car les bombes sont partagées avec les cryptographes chargés de l'armée et de l'aviation allemandes. 

 

Mais cette attaque n'est possible que lorsque les tables de bigrammes sont connues. À l'été 1943, il y aura assez de bombes pour casser l'Enigma des eaux territoriales allemandes en testant les cribs sur les 336 ordres de rotors.

 

Le jardinage (gardening) consiste à larguer en mer du Nord des mines dont la position est exactement connue, dans l'espoir que le trafic des chasseurs de mines allemands fournira des cribs utilisables.

 

Les cryptanalystes exploitent d'autres sources, analyse de trafic, documents et matériels capturés. 

 

Trois des rotors de l'Enigma de l’U-33 coulé le 11 février 1940 ont été récupérés. À bord du faux chalutier Polares (26 avril 1940), la Royal Navy saisit des textes en clair et leur version cryptée qui permettent à Turing de comprendre certaines particularités de l'Enigma navale. 

 

Le 5 mars 1941, saisie, à bord du chalutier Krebs, des clefs Enigma utilisées dans les eaux territoriales allemandes. 

 

Le 7 mai 1941, abordage du chalutier München où les Anglais dénichent une feuille de réglages internes pour juin 1941 et deux feuillets de réglages externes.

 

Le 9 mai 1941, les entrailles de l’U-110 abandonné après grenadage et sabordage livrent une Enigma navale, tous les réglages internes et externes, plus toutes les tables de bigrammes pour mai et juin, 

le manuel de double cryptage « officiers », le manuel de messages courts et celui de messages météo. 

 

Non seulement les décrypteurs peuvent lire tout le trafic de mai-juin 1941, mais encore les cryptanalystes sont désormais en mesure de paramétrer leurs bombes dont le nombre et la capacité restent encore insuffisants. 

 

À partir du 1er février 1942, trou noir inexpliqué. En août 1942, capture de l'U-570. On y trouve le boîtier d'une Enigma à quatre rotors. 

 

Ce trafic illisible est baptisé Shark.

 

Le trafic des sous-marins n'est réellement lu que pendant les périodes couvertes par les documents capturés. 

 

Finalement, la radiogoniométrie est le seul moyen de localisation. 

 

Il faudra patienter jusqu'à la mi-1943, quand la capacité combinée des centaines de bombes produites aux États-Unis et au Royaume-Uni permettra de lire Shark. À cette date, les U-Boot ont déjà été chassés de l'Atlantique-Nord par la seule puissance militaire des marines alliées.

 

Hutte 4 :

 

La Hutte 8 fait passer ses décryptages à la Hutte 4 ou Naval Section ou "Z-Watch (Bordée Z)" dirigée par Frank Birch, pour traduction et évaluation des priorités. 

 

L'équipe de traduction, animée par Walter Eytan, dit Ettinghausen, germaniste d'Oxford mobilisé dans le Royal Tank Corps, futur ambassadeur d'Israël en France, est divisée en trois groupes qui montent le quart par tiers. 

 

L'un des chefs de groupe est un homme d'affaires célèbre pour son sens pratique. 

 

Sous sa houlette, un spécialiste des langues modernes et un égyptologue d'Oxford spécialiste de langues mortes. 

 

Dans un autre groupe, le chef est un universitaire passionné de papyrologie grecque qui supervise une Wren (marinette) germaniste d'Oxford et un professeur d'allemand de Cambridge.

 

Les textes allemands décryptés ont été dactylographiés par groupes de cinq lettres (comme les interceptions) sur des rubans collés sur des feuilles de papier. 

 

Le no 2 du groupe de quart trie rapidement les messages. 

 

Quelquefois, le message porte le degré d'urgence de la Kriegsmarine : soit SSD pour « sehr sehr dringend (très très urgent) », soit KR ou KRKR pour « ich habe ein Kriegstelegram (j'ai un télégramme de guerre) ». 

 

Les plus importants pour l'amirauté britannique sont remis au no 3 qui traduit rapidement en anglais cursif, agrafe la feuille au décryptage, donne un coup de tampon (ex : ZTPG/4793) et fait passer à une WAAF qui faxe à l'amirauté, après avoir ajouté les initiales du no 1.

 

Quand, pour une raison quelconque, le message a été corrompu entre l'émission et le décryptage, il incombe au traducteur de faire de son mieux, en fonction de sa maîtrise de l'allemand, du contexte et de la situation opérationnelle connue, afin de reconstituer un texte allemand lisible qui sera traduit en anglais clair et simple.

 

Or nul traducteur n'est marin de métier. 

 

La terminologie technique est inconnue dans toutes les langues. Comment traduire le parler matelot allemand, les mots qui se rapportent aux coques, aux machines, à l'armement ? 

 

Au fil des ans, un bureau spécialisé (Naval Section VI) de la Hutte 4 compile un dictionnaire allemand-anglais des termes de marine. 

 

Une équipe de renseignements crée une bibliothèque d'ouvrages spécialisés, cartes, instructions aux pilotes, dans toutes les langues, manuels anglais, allemands, italiens, français et, plus tard, japonais. 

 

Les bibliothécaires enrichissent des fichiers de références croisées au profit d'un petit groupe de chercheurs, universitaires distingués. Les documents techniques ennemis capturés sont décortiqués et expliqués par des réfugiés politiques germanophones, scientifiques et ingénieurs.

 

Hutte 15 :

 

La Hutte 15 abrite la SIXTA (Hut 6 Traffic Analysis). 

 

L'analyse de trafic permet de localiser et de suivre à la trace les unités ennemies, d'établir leurs relations, en vue de reconstituer l'ordre de bataille ennemi, sans qu'il soit pour autant nécessaire d'écouter, décrypter ou traduire les transmissions ennemies. 

 

C'est une source de renseignements quant aux intentions de l'adversaire. Le simple silence radio peut signifier que l'ennemi prépare quelque chose. Exemple : la Wehrmacht avant l'offensive du 10 mai 1940. 

 

Qui parle à qui ? 

 

On reconstitue l'architecture des réseaux, donc l'ordre de bataille. 

 

Qui parle quand ? 

 

On établit une relation entre la station et l'événement. 

 

Les mutations d'opérateurs (identifiés grâce à leur touche) peuvent trahir la peur d'être localisé. 

 

L'analyste de trafic est un parent du cryptanalyste qu'il aide à décrypter les indicatifs radio, les termes de topographie, à identifier les unités, les chefs, etc.

 

Les débuts ont été ingrats. Alors que le porte-avions HMS Glorious rentre de Norvège, l'analyse du trafic de la Kriegsmarine établit que les croiseurs Scharnhorst et Gneisenau ont mis le cap sur la mer du Nord. 

 

Homme de liaison du GC&CS, Harry Hinsley téléphone à l'OIC (Admiralty Operational Intelligence Centre) qui fait la sourde oreille. 

 

Brillant mais crasseux médiéviste de Cambridge, fils d'un journalier agricole, Hinsley n'est qu'un gamin de 20 ans, cheveux trop longs, pantalon de velours en guenilles. Le porte-avions est coulé. Promu chouchou de l'amirauté, Hinsley se métamorphose en dandy.

 

Hutte 16:

 

Dilly Knox est un fleuron d'Eton et de Cambridge, éminent érudit, spécialiste du poète grec Hérondas. 

 

Très savant et très distrait, excentrique de la classe d'un Turing, il alimente comme lui les potins de BP. 

 

Impliqué dans le décryptage depuis la Grande Guerre, il a lu les Enigma commerciales fournies à Franco avant de participer aux réunions des services du chiffre polonais et français.

 

Pour lire les Enigma dépourvues de tableaux de connexions, Knox alors installé au « Cottage », écuries désaffectées de BP, s'appuie sur les recherches de Hugh Foss afin de développer un système, le "rodding", approche alphabétique plutôt que mathématique du décryptage. 

 

Grâce à cette technique, Mavis Lever, 19 ans, pêchée à London University où elle étudiait les mathématiques, fait la découverte qui permet de lire l'Enigma de la marine italienne, juste avant la victoire du Cap Matapan.

 

En octobre 1941, Knox perce l'Enigma de l'Abwehr. Une section ISK (Intelligence Services Knox) est mise sur pied dans la Hutte 16 afin de décrypter les trafics de l'Abwehr. 

 

Début 1942, Knox très malade est remplacé par Peter Twinn. 

 

À la fin de la guerre, l'ISK a décrypté 140 800 messages. 

 

Les renseignements obtenus confirment, paraît-il, le succès des opérations de Double-Cross (retournement des agents de l'Axe infiltrés au Royaume-Uni et intoxication du contre-espionnage allemand par des agents alliés sacrifiés en Europe occupée) entreprises par le MI5 et le MI6, et de l'Opération Fortitude, qui visait à persuader le commandement allemand que le débarquement n'aurait pas lieu en Normandie mais dans le Pas de Calais.

 

Hutte 18 :

 

La Hutte 18 abrite l'ISOS, "Intelligence Service Oliver Strachey" (les mauvaises langues murmurent que le « I » signifie Illicite) qui traite le trafic phonie et les chiffres manuels de l'Abwehr. 

 

Strachey a fait la Grande Guerre comme officier de renseignement de l'armée de terre (MI1), avant d'entrer au GC&CS. En 1934, Strachey et Hugh Foss ont brisé un des nombreux codes japonais, celui des attachés navals. 

 

À BP, Strachey est à la tête de sa propre section, décryptant les chiffres manuels de l'Abwehr liés à l'opération 

« Double Cross ». 

 

Le premier décryptage remonte au 14 avril 1940.

 

Début 1942, Strachey, remplacé par Denys Page, part pour Ottawa, comme chef cryptographe de l'Examination Unit, équivalent canadien du GC&CS. 

 

Dans ses bagages, des codes diplomatiques français et japonais, offrande propitiatoire qui lance la coopération anglo-américaine. 

 

Strachey ne connait rien au japonais, mais il contribue au décryptage des codes nippons basés sur des manipulations de nombres de quatre ou cinq chiffres.

 

Hutte 5 :

 

La Hutte 5 traite les chiffres manuels des polices allemandes. 

 

Dans les trafics interceptés, six messages émis entre le 18 juillet et le 12 septembre 1941, décryptés sans difficulté. 

 

Leur contenu est tel qu'ils sont envoyés à Menzies qui les montre à Churchill. Ces textes, échangés entre Erich von dem Bach-Zelewski, Kurt Daluege et Friedrich Jeckeln, rendent compte du nettoyage des arrières des lignes allemandes en URSS. 

 

Il apparaît nettement que les SS, mais aussi les unités de police ordinaire, massacrent, non seulement les soldats isolés et les partisans, mais encore les « pillards juifs » et « bolchéviques juifs ». 

 

En juillet, quelques dizaines de meurtres. En août, des milliers. 

 

De plus en plus nombreux, ces juifs sont tués parce qu'ils sont juifs. 

 

Le ton des rapports implique qu'il ne s'agit pas d'excès de zèle, mais de l'exécution d'ordres reçus.

 

Le 24 août 1941, Churchill dénonce à la BBC « les très effroyables cruautés perpétrées en URSS occupée », mais il s'en tient aux généralités, de peur de trahir ses sources : 

« Des districts entiers sont exterminés. 

 

Des milliers d'exécutions de sang-froid sont perpétrées par les troupes de police allemande contre les patriotes qui défendent leur sol. 

 

Depuis les invasions mongoles de l'Europe, jamais il n'y avait eu de boucherie méthodique, impitoyable, à une telle échelle. 

 

Nous sommes en présence d'un crime sans nom. » 

 

Peu de temps après, Daluege donne quand même l'ordre d'expédier tous les rapports par courrier.

 

Bloc C :

 

Le Bloc C (au début, la Hutte 7) est bien plus qu'un fichier central de cartes perforées (en anglais cartes Hollerith, du nom d'un inventeur, Herman Hollerith). 

 

C'est une usine qui emploie plus de trois cents personnes, Wrens (marinettes), plusieurs aviateurs, mais aussi des civils, surtout des femmes, sous la direction de Frederic Freeborn, assisté de Ronald et Norman Whelan, détachés par la Hollerith Company. 

 

Plus tard, des officiers de l'US Army. 

 

De toutes les huttes affluent les messages qui sont convertis sur des cartes perforées, triées et reliées en accordéon, puis expédiées aux huttes où leur exploitation fait gagner un temps précieux. 

 

Un atelier répare les machines Hollerith endommagées. 

 

D'autres ateliers fabriquent des carnets de clefs-blocs (one-time pads) pour la Royal Navy et des livres de codes pour la RAF. Ces documents servent à la diffusion très contrôlée des renseignements Ultra.

 

Bloc F :

 

Le Bloc F est chargé de décrypter les trafics du haut-commandement allemand, nom de code anglais « Tunny ». 

 

Ces trafics sont cryptés au moyen de la machine de Lorenz. 

 

Dès octobre 1941, une équipe animée par le major Ralph Tester, chef comptable d'Unilever, composée du capitaine Jerry Roberts, 21 ans, diplômé en français et en allemand du London University College, du capitaine Peter Ericsson et du major Dennis Oswald (tous parlent un allemand courant). 

 

Ils adoptent une méthode de décryptage manuel, baptisée « Testery ». 

 

Au bout d'un an de Testery, un million et demi de textes ont été décryptés à la main. 

 

L'équipe reçoit le renfort de Max Newman, allemand d'origine, maître de conférences en mathématiques à Cambridge depuis 1924, et ami de Turing.

 

Dégoûté par cette corvée indigne de ses talents, Newman convainc la hiérarchie qu'il est capable de concevoir un décryptage assisté par des moyens mécaniques. 

 

La deuxième phase met en œuvre une étrange machine, la Heath Robinson, du nom d'un auteur de dessins animés fou d'engins bizarres. 

 

La méthode est baptisée « Newmanry ». 

 

Troisième phase, à compter de février 1944, l'ère du calculateur électronique Colossus, conçu par Newman et construit par Tommy Flowers, ingénieur du Post Office. 

 

En 1945, le bloc F héberge plus de cent personnels de toutes qualifications qui travaillent en 3/8, une variété de machines Robinson et dix Colossus.

 

Les bombes :

 

Les premières bombes sont montées à BP, dans une hutte. 

 

Les suivantes, beaucoup trop nombreuses, sont délocalisées à Wavendon et à Gayhurst. Gardé par les Royal Marines, chaque centre héberge de 150 à 500 Wrens, grandes et solides filles douées d'une excellente vue. 

 

Ces marinettes travaillent par cycle de quatre semaines. 

 

La première, de 8 h à 16 h. De 16 h à minuit la seconde. 

 

De minuit à 8 h la troisième. La quatrième, huit heures de travail, huit de repos. 

 

Enfin, quatre jours de permission.

 

Les bombes sont des meubles de huit pieds de haut sur sept de large. 

 

La face avant porte des rangées de tambours de couleurs, cinq pouces de diamètre sur trois d'épaisseur. 

 

Dans chaque tambour, un fouillis de balais métalliques qu'il faut lisser à la pince afin d'empêcher les courts-circuits. 

 

La face arrière est une jungle de câbles et de fiches repérées par des lettres et des chiffres. Chaque engin est baptisé du nom d'une ville du royaume ou du Commonwealth. La maintenance est à la charge de la RAF.

 

Les fameux menus sont des schémas d'enfichage. 

 

Les tambours choisis sont désignés par des codes : Shark, Porpoise, Phoenix, etc. 

 

Minutieuse, la préparation est effectuée à toute allure. 

 

Un mauvais réglage et la machine plante. Les tambours tournent. 

 

Chaque rangée à une vitesse différente. Un bruit infernal tue les conversations. 

 

Tout d'un coup, une des bombes stoppe. 

 

Les combinaisons sont téléphonées à BP qui, parfois, rappelle : « Fin du job. 

Démonter machine. » 

 

Les opératrices de la machine gagnante frissonnent de contentement. 

 

Ces recluses savent juste qu'elles testent les clefs de cryptage de différents trafics. 

 

Elle ne verront jamais aucun message. 

 

Churchill rendra hommage à « ces poules qui pondent si bien sans jamais caqueter ».

 

Hutte 2 :

 

La Hutte 2 abrite un foyer d'autant plus populaire qu'en Albion assiégée, presque tout est rationné, particulièrement le lait, le thé, le sucre, le beurre. 

 

Le chocolat, les cigarettes sont particulièrement recherchés. 

 

Les plats et les boissons servis par la cantine ne satisfont personne. 

 

Gordon Welchman fait des sauts en ville où l'on trouve encore du Fish & Chips, mais il faut fournir le papier journal. 

 

Le buffet de la gare sert un café au goût de venin de serpent. 

 

Dans les pubs, plus de gin ni de whisky, juste du sherry.

 

Au manoir, un lounge où tout le monde peut faire la pause-thé ou café. 

 

Le café n'est pas rationné, mais la potion magique des Britons est une denrée rare. Le lait en poudre fait des grumeaux. 

 

La porcelaine est rare. 

 

Chef de la section Air Force, Josh Cooper boit son café au parc en parlant tout seul et jette les tasses dans le lac. 

 

Tout disparaît, la vaisselle et les couverts. 

 

Les usagers sont priés d'apporter leur tasse. 

 

Turing enchaîne sa chope de thé à un radiateur, grâce à un cadenas à chiffre dont la combinaison est vite éventée par les décrypteurs. 

 

La chope de thé disparaît. Elle reviendra...

 

Le foyer de la Hutte 2 sert de la bière et de petites doses de gin et de whisky, roboratifs vitriols. 

 

Pendant les pauses, on discute de n'importe quoi, sauf du travail en cours. 

 

Au début, on pouvait y passer la pause-thé ou café de l'après-midi. 

 

Mais le couloir d'accès est obstrué par les clients. 

 

Les chefs de hutte sont alors tenus de dépêcher à la cantine leurs jeunes qui ramènent des fontaines d'un thé bouilli, orange, capacité 70 tasses. 

 

Les fontaines à thé disparaissent. 

 

Turing met un baril de cidre en perce dans un coin de la Hutte 4…

 

Après guerre :

 

À la fin de la guerre, une grande partie de l'équipement est détruite. 

 

Les milliers de gens impliqués respectent le Secret Act. 

 

La légende de BP n'est pas dévoilée avant 1974. 

 

Le site est morcelé entre plusieurs propriétaires, British Telecom, Civil Aviation Authority, PACE (Property Advisors to the Civil Estate). 

 

En 1987, le GCHQ (Government Communications Headquarters) quitte BP.

 

Le siège local de la Poste et l'école de formation de l'Est étaient sis dans le parc. 

 

Plus tard une partie du collège national de gestion de British Telecom fut déplacée de Horwood House à BP. 

 

Il y eut aussi une école de formation d'enseignants.

 

En 1991, le site était presque désert. 

 

Les bâtiments du GC&CS risquaient la démolition.

 

Fiducie de Bletchley Park :

 

Le 10 février 1992, le Conseil de l’arrondissement de Milton Keynes décrète zone de conservation la plus grande partie du parc. 

 

Trois jours plus tard, la fiducie de Bletchley Park (Bletchley Park Trust) est créée afin de conserver le site en tant que musée du GC&CS. 

 

Basée sur le bénévolat, la fiducie s'appuie sur le public pour poursuivre ses efforts.

 

En 1993, le site ouvre aux visiteurs. 

 

En juillet 1994, le musée est inauguré par Son Altesse Royale le Duc de Kent, président honoraire. 

 

En mars 1998, Christine Large est nommée directrice de la fiducie. 

 

Le 10 juin 1999, la fiducie conclut avec le propriétaire un accord qui donne le contrôle d'une grande partie du site à la fiducie.

 

En octobre 2005, le milliardaire américain Sidney Frank fait don de 500 000 £ au Bletchley Park Trust afin de financer un nouveau centre scientifique dédié à Alan Turing. 

 

Le 1er mars 2006, la fiducie annonce que Simon Greenish travaillera aux côtés de Mrs Large. 

 

Il la remplace, le 1er mai 2006.

 

En mai 2008, la fondation de Bill & Melinda Gates rejette une demande de fonds parce que BP ne finance pas de projets technologiques basés sur Internet. 

 

Comme BP ne reçoit aucun financement externe, il a besoin de soutiens financiers. Directeur du BP Trust, Simon Greenish déclare : 

 

« Nous survivons tout juste. 

 

L’argent ou son absence est notre gros problème. 

 

Je pense que nous aurons deux à trois années de survie, mais nous avons besoin de ce temps pour trouver une solution. »

 

Le 24 juillet 2008, plus d'une centaine d'universitaires signent une lettre au Times condamnant l’indifférence dont est victime le site. 

 

En septembre 2008, PGP, IBM et d'autres entreprises technologiques annoncent une campagne de collecte de fonds afin d'entretenir les installations.

 

Le 6 novembre 2008, on annonce que l'English Heritage fait don de 300 000 £ pour aider à l'entretien des bâtiments de BP, et qu'un autre don de 600 000 £ est en négociations.

 

Au début de 2009, le conseil municipal de Milton Keynes organise un vote public pour savoir s’il doit contribuer, la réponse des habitants est un "Yes" massif.

 

En juillet 2009, le gouvernement annonce que les anciens de BP seraient officiellement honorés par le port d'un insigne commémoratif.

 

En octobre 2009, l’Heritage Lottery Fund annonce un premier financement de la fiducie de Bletchley Park pour le développement des musées et accorde 460 000 £ d'étude détaillée. 

 

Les conclusions sont présentées à la mi-2011, afin de sécuriser les 4,1 millions de livres sterling nécessaires aux plans, et sous réserve que la Fiducie lève les 1 000 000 £ nécessaires au cofinancement de l'offre.

 

Sue Black et d'autres utilisent Twitter et d’autres médias sociaux pour accroître la transparence des financements de BP.

 

En octobre 2011, BP obtient une subvention de 4,6 millions de £ de l’Heritage Lottery Fund, « afin de terminer la restauration du site et de raconter son histoire, par les moyens les plus modernes », à la condition que 1,7 million de £ soient levés pat la fiducie de BP[95]. 

 

En juin 2012, la fiducie a réussi à amasser 2,4 millions de £ afin de débloquer les subventions de restauration des Huttes 3 et 6, et pour développer le centre d'exposition du Bloc C.

 

Fin janvier 2012, le colonel Iain Standen, jeune retraité du Royal Corps of Signals, prend la direction de la fiducie.

 

Les attractions du musée :

 

La principale collection, liée à l'effort de décryptage de la guerre, est dans la salle d'exposition du Bloc B. 

 

Notamment, une bombe reconstruite, et de la collection Enigma. 

 

Cette collection comprend une statue grandeur nature (1,5 t) d'Alan Turing par Stephen Kettle, dévoilée en 2007. 

 

Cette statue a été fabriquée à partir d'environ un demi-million de morceaux d'ardoise du Pays de Galles, sur commande du milliardaire américain Sidney Frank.

 

Le parc abrite un certain nombre d'autres expositions.

 

Le manoir lui-même, ouvert aux visites le dimanche et les jours où il ne sert pas aux réceptions privées.

 

La collection Churchill : souvenirs de Winston Churchill.

 

Projection d’images de la fiducie : 

 

collection de matériel de cinéma d’époque et une petite salle projetant des courts métrages de la Seconde Guerre mondiale.

 

La collection de jouets et de souvenirs : petits soldats, de trains miniatures, modèles réduits de véhicules des années 1930 et autres jouets, poupées et ours en peluche.

 

Le garage de Bletchley Park : voitures dont deux autos Austin Motor Company des années 1930 montrées par le film The Eagle Has Landed.

 

La poste de Bletchley Park : reconstitution du bureau de poste des années 1940, adresse fictive des employés de BP ; la boutique de cadeaux vend des timbres de collection.

 

Le service TSF diplomatique ; authentique équipement fixe de transmission sans fil, tel qu'il était mis en œuvre à BP pendant la guerre.

 

L'exposition du front de l'intérieur : très populaire auprès des groupes scolaires, cette exposition montre le rationnement, l'évacuation des villes, le Blitz, le jour de lessive en temps de guerre, et le « Make Do & Mend (Fais Avec & Ravaude) ».

 

L'exposition maritime : exposition du Leighton Buzzard Model Boat Club qui propose de nombreux modèles réduits de navires de guerre et de commerce.

 

L’American Garden Trail qui célèbre les liens noués à Bletchley Park pendant la guerre, entre le Royaume-Uni et les États-Unis, lesquels liens perdurent encore aujourd'hui.

 

Prise de Pegasus Bridge (pont de Bénouville) par les aéroportés du Oxford & Bucks Light Infantry, nuit du 5-6 juin 1944 : exposition d'objets, documents, souvenirs, maquettes et cartes de cette journée historique.

 

65e Nachrichten Abteilung : bataillon allemand de transmissions de la Seconde Guerre mondiale, montrant une station d'émission/réception, avec de nombreux articles d'origine, dont une machine Enigma.

 

Les pigeons et la guerre : rôle héroïque des pigeons en temps de guerre. 

 

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne en avait environ 

250 000.

 

Le coin des enfants.

 

Musée national de l'informatique :

 

En 2008, le musée signe un bail de 25 ans pour la location du bloc H du parc afin de créer ce musée national de l'histoire de l'informatique. 

 

Les deux fiducies sont des entités juridiques distinctes.

 

Le musée comprend la reconstruction 

(en cours) d'un ordinateur Colossus par l'équipe de Tony Sale, ainsi que de nombreux exemples intéressants de machines de calcul britanniques.

 

 

 

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3) Marche du général DUFOUR:

 

Nom de l’équipe : Raclette Reblochon

Seule équipe militaire-civile.

 

La Marche du Général Guillaume-Henri Dufour, par ailleurs fondateur de la SMG, est un évènement sportif d’endurance organisé chaque année depuis 2015 par l’association suisse des sous-officiers, section de Genève (ASSO GE), fondée en 1856.

Elle consiste en une marche réalisée d’une traite, sur une distance de 50 km en maximum 12 heures ou de 100 km en maximum

24 heures.

Cette marche, effectuée en uniforme pour la catégorie militaire ou en civil pour les non-militaires, est une activité reconnue et autorisée par le l’unité organisationnelle du tir et de l’activité hors du service (connue sous son acronyme en allemand « SAT ») du Commandement de l’Instruction.

 

PS: La Société militaire du canton de Genève fondée en 1825 par le Général Guillaume Henri Dufour est à l’origine de la création de la future Société Suisse des Officiers (SSO).

Aujourd’hui, elle est membre de cette dernière en tant que section cantonale genevoise, tout en ayant conservé son appellation initiale.Elle représente près de 700 officiers membres de tous grades, de toutes les armes et de toutes les générations. En tant que société patriotique, elle est aussi à l’origine de la commémoration de la Restauration Genevoise, célébrée au pied de la Tour Baudet le 30 décembre au soir.Trait d’union entre les officiers de milice et les éléments professionnels de l’Armée, elle sert également de lien avec les autorités politiques cantonales, le commandement de l’Armée et le DDPS. A ce titre, elle une composante active de la politique de sécurité de la Suisse.

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4) Fiche N°127 : Utilisation d’une matraque, N°2 Coup de massue.

 

1. Pour amener votre agresseur au sol, frappez lui sur le tibia sous la rotule (Fig. 148), ceci est plus efficace q’un coup de tête.

 

2. Pour que votre agresseur lâche prise de toute arme dont il peut être armé, le frapper par prévention les avant-bras et les poignets.

 

Note : En le frappant l’idée est bien au minimum de lui fracturer les 2 avant-bras et les 2 poignets.

 

BUDO INTERNATIONAL: Mai 2024

[ Juji Gatame selon W.E Fairbairn ]

 

 

1] STAGE DE SOL À UDINE, LA FiCC SE PROJÈTE EN ITALIE: 

Un stage de sol à été organisé avec la FiCC qui se projète en Italie à Udine.

Arnaud Chabillant à donné un cours de 9h sur 3 jours afin que les élèves soient

au niveau pour la krav Maga et le Close Combat. Des diplômes de participation

au stage ont été délivrés et des ceintures en JJB homologuées ont été gagnées

via la structure KIMURA JJB.

 

2] DÉLIVRANCE DE DIPLÔMES AU SOMMET:

Maître Arnaud CHABILLANT à reçu des mains du Pr de la FiCC son diplôme

d’instructeur de Close Combat au regard de son parcours et de son expérience.

En effet il a connu la baptême du feu en Yougoslavie au 2é Rima entre 1992 et 1997,

il connait parfaitement le programme de Close Combat en tir, couteau, parcours

d’audace et technique de la Méthode Fairbairn®. Ces derniers temps il a instruit

seul à l’étranger pour le compte de la FiCC, ce qui lui à permis de se perfectionner

dans la transmission du savoir.

Le Pr de la FiCC, Maître Jean-Marc LEGRAND-de MORGUES à été validé pour sa

ceinture bleu 2éme barrette en sol chez Kimura JJB, ce diplôme homologué représente

un travail non intensif depuis 2011.

Ce fut un rappel et une découverte par rapport à sa ceinture verte de Judo de la

Fédération française de judo obtenue en 1984.

 

3] EN ITALiE À UDiNE LES ELEVES DE CLOSE COMBAT DOIVENT FAIRE DU TIR:

Le Close Combat c'est aussi du tir, ou de l'airsoft ou du paintball.

 

4] PREMIER CHAMPIONNAT AU MONDE DE CLOSE COMBAT:

Pour la 1ère fois au monde sous l’égide de la FiCC à eut lieu un Championnat National

de Close Combat en République du Congo à Brazzaville.

FECOCLOSE-DA

******************

BUREAU EXÉCUTIF FEDERAL

************************

DIRECTION TECHNIQUE NATIONALE

*************************’

 

BZV, le 23/03/2024

"' Ceux qui se sont engagés à bâtir avec nous l'édifice du close-combat congolais ainsi

que de ses disciples associées sont appelés à plus de sacrifice encore pour achever un

jour, notre noble œuvre".

 

" Avec ou sans X, Y ou Z, nous sommes tenus à aller de l'avant pour la l'amour et la

survie de nos disciplines respectives..."..

 

" Sans sacrifice, pas de bénéfice....". .

 

BONNE NOUVELLE.

***************

 

Chers membres ,

Chers parents d'élèves,

Chers partenaires,

Chers sympathisants,.

 

En rapport avec les dispositions de notre ministère de la jeunesse et des sports, comptant pour l'olympiade 2020-2024 ainsi que celles relatives aux axes prioritaires de la saison sportive 2023-2024, la Fédération Congolaise de Close-combat et Disciplines Associées ( FECOCLOSE-DA), a organisé, ce samedi 23 mars 2024, au gymnase Henri ELENDE de Brazzaville, le championnat national de close-combat couplé aux championnats des disciplines associées : Tonfa, Kyuksul et Hapkido.

 

D'entrée de jeu, les clubs et délégations confondus, en provenance de près de neuf départements de notre pays ont défilé, devant les officiels, parents d'élèves et sympathisants de la FECOCLOSE-DA, venus nombreux comme pour exprimer leur profond soutien mieux, leur attachement, à ces disciplines de combat.

 

Après les allocutions d'usage prononcées tour à tour, par monsieur Noé KAKOULA, 3e Vice président de la FECOCLOSE-DA ; par le représentant du Comité National Olympique et Sportif Congolais ( CNOSC) et par le çdélégué de la Direction Générale des Sports (DGS), l'assistance toute entière a eu droit à la découverte des épreuves pratiques techniques conjointes de Close-combat, de Tonfa, de Kyuk Sul, d'Hapkido c'est-à-dire, épreuves qui se sont déroulées au même moment, au même endroit, sur 4 ateliers différents. Chacune des disciplines ayant en gestion ses athlètes, ses juges et son espace habilité retenu pour la circonstance cela, dans le strict respect de son éthique ,de ses principes fondamentaux, de sa doctrine ou de ses règles de compétition.

 

Durant plus de six heures, les prestations sportives de Close-combat de compétition, principalement basées sur la restitution des techniques ; sur l'aguerissement en rapport avec les origines militaires de notre doctrine de combat ( parcours d'audace ou parcours du combattant composé de plusieurs éléments capitaux dont on peut citer : la vitesse, les flexions , les sauts, le ramper d'approche sous un dispositif en files barbelés, la montée et traversée à la corde horizontale de 8 mètres, l'emertion de près de 45 secondes, la marche commando de trois tours de piste avec sac au dos de 10 kgs) ainsi que la partie réservée à la combativité (combat corps-à-corps : boxe totale, poings-pieds de type savate et le combat au collet pour ramener le partenaire au sol par une technique fondamentale ou classique de close-combat, selon la méthode FAIRBAIRN, créateur de ce dernier en 1939).

 

De l'autre côté, les athlètes deTonfa, de Kyuksul et d' Hapkido ont aussi été pleinement à la hauteur de leur tâche.Ce qui du reste, a tenu, tout le public en haleine pendant le déroulement de ces épreuves conjointes sanctionnées par la remise des récompenses aux heureux bénéficiaires du jour : diplômes de participation, médailles d'or, médailles d'argent et médailles de bronze.

 

Après les allocutions d'usage de clôture de cette belle et historique activité prononcées par les officiels du jour, des photos de famille et interviews ont été réalisées à la fin, comme pour immortaliser ces instants.

 

Il convient utile de noter ici que la FECOCLOSE-DA, à travers ce pas significatif, devient la toute première Fédération nationale sportive reconnue par un État souverain au monde, à organiser un championnat national de close-combat digne de ce nom.

Il convient aussi de noter vos que ce grand événement sportif a été couvert par de nombreux gmédias de la place.

 

Dans l'ensemble, en dépit de nombreuses difficultés rencontrées dans les préparatifs et dans l'organisation de ce championnat national de close-combat, édition 2024, couplé aux championnats des disciplines associées : Tonfa, Kyuksul et Hapkido, aucun incident particulier n'a été signalé.

 

Bravo à tous nos vaillants combattants !

 

Nos remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l'organisation et à la réussite de cette historique activité !

 

Que Dieu bénisse le close-combat et ses disciplines associées !

 

Fait à BZV, le 23/03/2024

 

Pour la FECOCLOSE-DA,

 

Le DTN,

 

Moniteur Roland Francis MAHOUNGOU

 

FECOCLOSE-DA

*******************

BUREAU EXÉCUTIF FEDERAL

*************************

 

" Ceux qui se sont engagés à construire avec nous l'édifice du close-combat congolais ainsi que de ses disciples associées sont appelés à plus de sacrifice encore pour achever un jour, notre noble œuvre...".

 

" Sans sacrifice ( disponibilité, dévouement et dépenses), pas de bénéfice (promotion, développement et vulgarisation de nos disciplines respectives)...".

 

" Avec ou sans X, Y ou Z, nous sommes tenus à aller de l'avant pour l'amour et la survie de nos disciplines respectives....".

 

BZV, le 02/03/2024

 

ACTIVITÉ FEDERALE

*************

 

Chers membres,

Chers parents,

Chers sympathisants,

Chers partenaires,

 

La Fédération Congolaise de Close-combat et Disciplines Associées (FECOCLOSE-DA) a organisé, ce samedi 02 Mars 2024, au Centre de Formation Gothia-Mfilou de Brazzaville, Centre d' Instruction Principal, sous le patronage de monsieur Noé KAKOULA, 3e Vice Président, la cérémonie relative à la présentation, à l'ensemble des ses membres et sympathisants présents à Brazzaville, du matériel sportif reçu de notre ministère de la jeunesse et des sports, en juillet dernier, au gymnase Henri ELENDE de Brazzaville.

 

Après certaines mises au point en rapport avec le sujet du jour, après la présentation technique de chaque matériel suivie de l'évocation de son utilité pratique faite par le moniteur Roland Francis, directeur technique national de la FECOCLOSE-DA, monsieur Noé KAKOULA, 3e Vice Président, dans son allocution de circonstance a, une fois de plus, exprimé toute sa gratitude à l'endroit de notre ministère de tutelle qui, en date du 20 juillet 2023, avait pris cette noble initiative, en faveur de notre fédération nationale sportive.

 

A cette occasion, maître Edmond Narcisse GANTSIE-DZIA, président national de l'Association Congolaise d'Hapkido (ACHAP), maître Deitch OYO-NOWANI, instructeur principal de l' Association Congolaise de Kyuk Sul (ACKS) ainsi que le moniteur Olivier BIYOUDI LOUKOMBO, instructeur principal de l'Association Congolaise de Tonfa (ACT), associations affiliées à la FECOCLOSE-DA, ont reçu chacun, des mains de monsieur Noé KAKOULA, à titre symbolique, quelques kits sportifs destinés, disons-le, à améliorer les conditions de travail dans nos clubs respectifs cela, dans le cadre de la formation d'une élite efficiente de Close-combat, de Tonfa, de Kyuk Sul et d'Hapkido le tout, au grand bénéfice des moniteurs et athlètes directement concernés.

 

Pour votre gouverne, ce matériel sportif était composé, dans l'ensemble, de : tatamis, sacs de frappe, gangs, bâtons longs, tonfas, casques, protège-tibias, protege-pieds, cibles (paos)...

Prenant la parole, maître Edmond Narcisse GANTSIE-DZIA, président national de l'Association Congolaise d'Hapkido, au nom des représentants des trois disciplines associées, a tenu à remercier, les responsables de la FECOCLOSE-DA pour ce geste modeste mais significatif, preuve d'un accompagnement sincère, traduisant ainsi visiblement, l'esprit ou le climat de sincérité, de transparence, de partage, de solidarité, de respect mutuel, de convivialité prôné au sein de notre jeune fédération qui a vu le jour, rappelons-le, en novembre 2020 et qui compte de nos jours, sept ligues départementales ( Brazzaville, Pool, Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Bouenza et Lekoumou), fédération qui bénéficie, disons-le, de la confiance de nos instances internationales à savoir : Le Réseau International de Close-Combat Urbain (RICCU); La Fédération Internationale de Close-Combat (FICC); L' 'Union Africaine de Close-Combat (UACC)....

 

Comme pour lier l'utile à l'agréable, en dépit de grandes menaces de pluie, quelques morceaux choisis de Kyuk Sul, de Tonfa, d'Hapkido et de Close-combat ont été présentés, en quelques minutes, à l'assistance.

Enfin, il convient utile de signaler que dans les prochaines semaines, sera organisée à Brazzaville, la 1ere édition du tournoi national de close-combat couplée à celui des disciplines associées. D'ailleurs, le bureau exécutif fédéral apportera toutes les informations y relatives au moment opportun.

 

Désormais, nous devons continuer à travailler méthodiquement et efficacement, sans relâche et sans prétextes, à tous les niveaux, où qu'on se trouve afin d'attirer à nouveau, l'attention de nos autorités sportives nationales ainsi que celle de nos partenaires internationaux, a martelé, monsieur Noé KAKOULA, 3e Vice Président de la FECOCLOSE-DA, dans son mot de clôture.

 

Ensemble, nous gagnerons .

 

Que Dieu bénisse le Close-combat et ses disciplines associées : Kyuksul, Tonfa et Hapkido !

 

BZV, le 02/ 03/2024

 

Pour la fédération,

 

Le DTN,

 

Moniteur Roland Francis


Fiche N° 126 :

Juji Gatame selon W.E Fairbairn

Après avoir projeté votre adversaire comme sur la Fig. 107, et que vous désirez le maintenir à terre.

 

Conservez la prise sur son poignet droit avec les deux mains, enjamber son corps avec les deux pieds,

en gardant son bras entre vos jambes

(Fig. 108).

 

Pliez vos jambes à partir des genoux et asseyez-vous aussi près que possible du corps de votre adversaire. (Fig. 109).

 

Tirez sur le poignet de votre adversaire, pour garder la garde bras tendu, tomber en arrière et plier le sien armez dans le sens inverse en reposant la partie supérieure de son bras sur votre cuisse droite et en forçant son poignet vers le sol (Fig. 110).

Remarque.-Si votre adversaire tente de retirer son bras droit à l'aide de l’aide de sa main gauche, forcez votre pied gauche ou droit dans le pli de son bras gauche et repoussez-le (Fig. 111).

 

Maitre Jean-Marc LEGRAND-de MORGUES

11é DAN GUTTER DE CLOSE COMBAT

Pr de la FiCC

www://  close  - combat  - urbain . fr

 

BUDO INTERNATIONAL: Avril 2024

[ Maintien du poignet et du coude en position couchée dans le lit. ]

 

 

DiF Diplôme d’instructeur Fédéral

Saison 2023-2024

Formation Fédéral d’Enseignants de Close Combat

COMITÉ INTERNATIONAL

 

Je souhaite ouvrir un club comme bénévole en de Close Combat ?

Je m’inscris au :

DiF

Conditions:

- Avoir l’accord du Pr de votre club et celui du Pr de la FiCC.

  • Avoir 18 ans minimum.
  • Être titulaire d’un diplôme de secourisme.
  • Avoir sa licence de l’année en cours.
  • Être Gutter Noir minimum.
  • Savoir élaborer & animer un plan de séance.

 

DiF : Pour les dates des formations voir avec son président de club.

Inscription : Au plus tard le 28 janvier 2024.

Tarif : 100€.

 

FAIRBAIRN & LES COMMANDOS TREPEL

[ Troupe n ° 8 (française) ]

La troupe n ° 8 a été formée en 1943 à partir de 45 hommes du 2e bataillon d'infanterie navale dissous qui avait été stationné au Liban et d'hommes qui avaient été internés et libérés en Espagne. Les deux troupes françaises ont été combinées sous le commandement de Kieffer et ont appelé le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos (“1st Naval Rifles Commando Battalion”).

Le commandant de la troupe, le capitaine Charles TREPEL, a été tué au combat avec cinq de ses hommes lors d'une reconnaissance sur les côtes néerlandaises le 28 février 1944.

Capitaine Charles TREPEL (36 ans) Commando de France :

Né le 21 septembre 1908 à Odessa, sa famille quitte la Russie au moment de la révolution bolchevique, et s'installe en Allemagne.

Le jeune Charles y fera de solides études, qu'il termine en 1931, avec un diplôme d'Ingénieur-Electricien. Témoin de la montée du nazisme, il décide de gagner la France, où l'une de ses tantes est déjà établie.

Ayant sollicité la naturalisation française, il doit effectuer son service militaire, qu'il termine à la suite d'un stage qui l'élève au grade de Sous-Lieutenant d'Artillerie de Réserve. Rendu à la vie civile, il commence par une activité commerciale, puis entre à la Direction des Éditions de Livres d'Art "Gründ".

Mobilisé dès septembre 1939, il est élevé au grade de Lieutenant.

Il est démobilisé après l'Armistice de 1940, regagne Paris et décide aussitôt de tenter de rejoindre l'Angleterre.

En mars 1942, il prend contact avec les Opérations Combinées et obtient un détachement pour suivre un training commando au Camp d'Achnacarry️, en Écosse, lequel s'ouvrira désormais aux volontaires étrangers.

A la fin de son training, il assistera à l'arrivée du Lieutenant Interprète et du Chiffre Philippe “ ” “ ” , accompagné du Lieutenant des Équipages Francis Vourc'h et de vingt-quatre volontaires. Dûment breveté, Trépel est présent lors de l'inspection de l'Amiral Auboyneau.

Premier français breveté Commando britannique, il va décider de se joindre à la troupe de “ ” “ ” , en qualité d'adjoint, accompagné d'un petit groupe de volontaires de l'Armée de Terre.

Le n°10 Commando Inter-allié va séjourner jusqu'en mai 1943 au Pays de Galles et compte alors au titre de la Troop 1 de l'Unité quatre-vingt subsistants, dont quinze d'entre eux ont participé le 29 août 1942 au raid de Dieppe, opération où la petite unité a eu son premier mort, Maître Montailler, et un prisonnier qui parviendra à s'évader et à rejoindre l'Unité en juin 1943.

C'est une époque d'intense activité. En mai 1943, un groupe d'une cinquantaine de volontaires, conduit par le Lieutenant des Équipages Alex Lofi, arrive en Angleterre, venant du Liban où leur Unité, le 2ème Bataillon Fusiliers-Marins, venait d'être dissous, leur mission de gardes des côtes libanaises depuis près de deux ans ayant été supprimée.

A ce groupe va s'adjoindre un jeune aspirant sorti de l'École des Cadets, ainsi que quelques volontaires FNFL et un groupe d'hommes venant soit d'Afrique du Nord, soit récemment libérés d'Espagne, où certains avaient été détenus depuis plus de deux ans.

La création d'une deuxième troupe française, la n°8 du 10 Commando est alors décidée.

Le Lieutenant Trépel, élevé au grade de Capitaine, en sera le chef.

Cette nouvelle troop arrive au Commando Dépôt le 27 juin 1943 et subira l'entraînement intensif Commando jusqu'au 27 juillet.

A cette date, le Capitaine Trépel peut estimer qu'il a en mains une Unité soudée, où les différences d'origines se sont totalement estompées.

C'est aux côtés de ses hommes qu'il va suivre pour la troisième fois le dur entraînement au Commando Dépôt.

Très proche de ses hommes, sans être familier, il est attaché à connaître le caractère de chacun.

Ayant lui-même participé en tant que chef à presque tous les exercices, il sait sur lesquels il peut compter.

La majorité de la nouvelle troupe l'adore et lui fait entièrement confiance ; seuls quelques individus le craignent, sachant qu'aucune faiblesse ne serait tolérée, il demeure aussi dur pour ses hommes que pour lui-même.

Un anecdote est révélatrice de son esprit : la troupe composée de 75 hommes se trouve scindée en deux groupes en vue des marches d'entraînement.

Un matin, le Capitaine Trépel accompagne successivement chacun des groupes.

A l'arrivée, l'Aspirant Hulot, exténué, se laisse tomber au sol et s'adresse au Capitaine :

"Je suis épuisé, comment avez-vous pu faire cette quick march deux fois de suite?".

La réponse du Capitaine fut immédiate : " C'est le mystère du commandement.

Si vous le désirez, levez-vous, nous partons ensemble, ce sera mon troisième 10 miles, et vous verrez qu'on peut arriver à le faire deux fois ! ". Hulot ne s'est heureusement pas levé, mais le Capitaine Trépel était homme à effectuer un tel exploit.

De retour à Eastbourne, dans le Sussex, d'où l'on peut apercevoir par beau temps les côtes de France, l'entraînement ne va jamais cesser, et tous s'attendent à être engagés dans des opérations d'un jour à l'autre.

Début octobre 1943, l'Amiral Thierry d'Argenlieu vient inspecter l'Unité, et de façon solennelle annonce que la première compagnie F.M. Commando va prendre le titre officiel de 1er Bataillon Fusiliers-Marins Commando et qu'il passe dès ce jour sous la responsabilité des autorités britanniques, étant désormais apte à participer à des opérations de raids.

Dès le 10 octobre1943, l'Unité éclate et va être répartie en divers lieux, préparant fiévreusement une série de dix opérations “Hardtack” sur les côtes de l'Europe occupée.

Ces coups de mains de sondages sont prévus pour la nuit du 24 au 25 décembre, mais, compte tenu des conditions climatiques et de la disponibilité des bateaux de la Royal Navy, seulement six d'entre elles sont exécutées alors que quatre sont annulées dont celle du Capitaine Trépel, prévue sur Berck.

C'est à cette époque que Trépel charge un de ses Commando d'étudier un badge pour l'Unité.

Il sera effectivement réalisé début 1944.

Toutefois, Trépel estime à ce stade qu'il lui est impossible d'assurer un Commandement alors que son raid vient d'être annulé.

Il obtient des Anglais une seconde chance, un raid sur la côte hollandaise, où deux équipes britanniques avaient précédemment échoué.

C'est le raid de Wassenaar, à 12 km au nord de La Haye.

Opération entreprise le 27 février, puis remise au 28, le Capitaine Charles Trépel accompagné de cinq de ses hommes de la Troop 8, prirent place dans le canot de caoutchouc leur permettant de gagner le rivage depuis le Doris qui les avait amenés : on sait qu'il y a eu des bruits et des lueurs à terre, l'équipe du raid ne revint pas. Les corps furent retrouvés lors de la Libération de la Hollande, enterrés sommairement sous de fausses identités comme “Aviateurs de la RAF”.

L'époque exaltante des raids prenait fin.

Malgré toutes les recherches entreprises par les autorités anglaises et hollandaises, le mystère de leurs morts reste une énigme. Cette période de raids avait coûté à l'Unité neuf morts, et quatre disparus purent rejoindre l'Unité en 1945. Entre temps, il y a eu le 6 juin 1944 et la Libération du territoire. A l'endroit où périrent le Capitaine Trépel et ses compagnons, à la “Borne 91” sur la plage de Wassenaar, au pays bas, un monument rappelle leur sacrifice. Aujourd'hui, une Unité de Commandos Marine porte son nom et garde sa mémoire.

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Fiche N° 125 : DEFENDU®
 - 
Maintien du poignet et du coude en position couchée dans le lit.

Votre adversaire vous saisit à la gorge avec sa main droite alors que vous êtes allongé dans votre lit.

Saisissez sa main droite au niveau de son poignet avec votre main droite, vos doigts passant sur le dos de sa main jusqu’a la paume.

Tournez brusquement vers votre droites votre ventre en tirant son bras droit sous votre corps, en tirant sur le poignet et en forçant vers votre coté droit avec votre main gauche sur son coude.

Cela vous amènera, vous et votre agresseur dans la position illustrée à la

fig.94.

1- Saisissez son coude droit avec votre main gauche

2- Poussez vers la droite

(Fig.93 et 93a)

3- en gardant son bras droit tendu,

4- Forcez sur son coude avec votre main gauche et tournez le poignet droit vers lui par un mouvement ascendant de votre main droite.

Jean-Marc LEGRAND-de Morgues

11é Dan GUTTER de Close Combat

Pr de la FiCC

 

BUDO INTERNATIONAL: Mars 2024

[ Arrestation d'un homme connu pour porter des armes à feu ]

 

 

LA FiCC PROPOSE DES DAF FÉDÉRAL DE CLOSE COMBAT À TOUS SES CLUBS AFFILIÉS

 

DAF Diplôme d’adjoint Fédéral

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COMITÉ INTERNATIONAL

 

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Conditions:

- Avoir l’accord du Pr de votre club et celui du Pr de la FiCC.

  • Avoir 18 ans minimum.
  • Être titulaire d’un diplôme de secourisme.
  • Avoir sa licence de l’année en cours.
  • Être Gutter Marron minimum.

 

DAF : Pour les dates des formations

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Au plus tard le 28 janvier 2024.

 

Tarifs : 50€

 

Fiche N° 124 : Arrestation d’un homme connu pour porter des armes à feu.

Votre adversaire vient vers vous et vous savez qu’il tirera si possible, pour éviter d’être arrêté.

A environ 3 ou 3m60 de lui: donnez-lui l’ordre de s’arrêter et de levez les mains. Avec votre arme pointée sur lui, dites lui de se retourner et de marcher devant vous avec ses mains tenues au-dessus de sa tête.

Et alors que vous le fouillé gardez le devant vous.

 

Note : En aucune circonstance lui permettre de s’approcher à moins de 3 mètres de vous sans qu’il soit menotté.

À une distance de 3m60 un criminel déterminé pourrait éventuellement tenter de s’approcher de vous au moyen d’un « plongeon roulant »

( Fig. 47, 48, 49,50 et 51 ).

Si cela est tenté, un saut rapide de coté vous mettra dans une situation similaire à celle d’origine et donc d’être bien placer pour livrer un tir efficace.

Prudence ces roulades avant doivent être apprises.

 

 

Jean Marc LEGRAND-de MORGUES

www close - combat - urbain .fr

11é Dan Gutter de Close Combat

Pr de la FiCC

BUDO INTERNATIONAL: Février 2024

[ Désarmer un adverssaire d'un pistolet (suite), désarmement pour un tier.

 

 

LA FiCC A TRADUIT EN FRANÇAIS TOUT LE "GET TOUGH" 

En 1942, le major W.E. Fairbairn a écrit le manuel de combat Get Tough ! : Comment gagner en Close Combat, Comme enseigné aux commandos britanniques et aux forces armées américaines. William E. Fairbairn était un marin royal britannique et un expert en défense personnelle. Il a formé de nombreux soldats, notamment des commandos britanniques, américains et canadiens, avant et pendant la 2WW. Il était un expert dans plusieurs types d'arts martiaux, y compris l'obtention de sa ceinture noire du 2é Dan en judo Kodokan, et a même créé son propre système de combat appelé « Defendu ». Devenir dur! est l'un des 7 livres publiés par Fairbairn sur divers types de combat.

Il déclare:« En temps de guerre, vous ne pouvez pas vous offrir le luxe d’être dégoûté. Soit vous tuez ou capturez, soit vous serez capturé ou tué. Nous devons être durs pour gagner, et nous devons être impitoyables; plus durs et plus impitoyables que nos ennemis ». Il poursuit en disant que ce livre n'est pas seulement destiné aux soldats mais à tout homme ou femme qui «… marche déjà sur une route déserte à minuit…» et aimerait savoir comment se défendre en cas de danger.

Jean-Marc LEGRAND-de MORGUES

11é Dan Gutter de Close Combat

Pr de la FiCC

 

Fiche N°123 [ Dernière technique du livre Get Tough de W.E Fairbairn ]

Désarmer un adversaire de son pistolet (suite),

désarmement pour un tier.

 Il est fort possible qu'en arrivant à un coin de rue, vous trouviez un de vos propres hommes étant retenu, comme sur la figure 138.

1. Approchez-vous du bras pistolet de votre adversaire, saisissez son pistolet

et simultanément empoignez le au dessus de son coude avec force comme sur la figure 139.

Dirigez sa main vers le haut et vers l'arrière et forcez son coude vers le haut avec la main gauche, tout en pivotant vers l’intérieur sur votre pied gauche. Continuez la pression de votre main droite vers le bas (Fig. 140).

Note A.- Cela l'amènera à relâcher la prise du pistolet ; si nécessaire donnez-lui un coup de genou dans les testicules avec votre genou droit.

Remarque B.- Le mouvement initial vers le haut du pistolet est recommandé à un coup vers le bas, car le pistolet est éloigné très rapidement de la direction de votre propre homme, et cela vous permet également de saisir la main de son pistolet, et vous pouvez le forcer à libérer son emprise sur l’arme. De plus, votre propre homme peut, au moyen d'un coup de pied dans les testicules, vous aider considérablement dans le désarmement.

Jean-Marc LEGRAND-de MORGUES 

www. close - combat - urbain. fr

11é Dan Gutter de Close Combat

Pr de la FiCC

BUDO INTERNATIONAL: Janvier 2024

[ Désarmement son adverssaire d'un pistolet suite, désarmement par derrière

( Méthode Alternative) ]

 

 

LE REDOUTABLE COBRA DE W.E FAIRBAIRN : 

 

Au cours des années 50, Fairbairn a conçu un nouveau couteau unique, connu sous le nom de Cobra.

Il est de taille similaire au smatchet de guerre, mais se manipule plus comme un couteau de combat Fairbairn-Sykes, ce qui en fait une arme de combat rapproché éfficace.  

Cette pièce est reproduite à partir de la seule photographie connue de 2 exemples originaux et est exigeante dans tous les détails, proportions et formes.

Un détail connu est qu'il a été enseigné à la police anti-émeute de Chypre dans les années 1950.

Une personne a eu l'honneur d'être en contact direct avec un vétéran formé par W.E Fairbairn de la police anti-émeute de Chypre de l'époque, qui était heureux d'authentifier l'existence de ce couteau unique.

Il a déclaré: 

«Pour ma part, j'étais un spécial dans la division de Famagouste de la police chypriote, en 1956, m'occupant de diriger la salle de contrôle, de plonger pour nettoyer les explosifs à l'extérieur du port et d'être un chien général, prendre des photos et agir  courrier, pour notre CID, prenant des balles récupérées, des douilles de cartouches et des armes diverses, récupérées de l'EOKA au laboratoire balistique de Nicosie, où j'ai reçu de bonnes bases dans leur science obscure ».

 

« J'ai également vu la figure assez majestueuse de Fairbairn, que je connaissais, de réputation, par mon intérêt pour les exploits des Commandos & SOE ».

« La plupart du temps, je portais un P. 08 et quand j'ai entendu dire que W.E.F.  J'allais organiser un cours d'une journée à Famagouste, je me suis porté volontaire, avec empressement ».

« Pendant une pause, Fairbairn a produit un couteau, de forme presque arabe, qui, selon lui, était un nouveau design pour un couteau de combat, particulièrement adapté à la lutte antiémeute ».

« Je l'ai probablement eu dans mes pattes moites pendant quelques minutes malheureusement je n'en ai jamais porté ni revu ».

Le fourreau en cuir permet au couteau d'être porté selon les recommandations de Fairbairn, incliné à un angle sur la hanche gauche avec la poignée dans une position pratique pour dessiner, et convient pour porter n'importe quelle ceinture jusqu'à 2 "de large.

 

Spécifications du couteau Cobra:

Longueur totale :

14 3/4 pouces (375 mm)

Longueur de la lame :

10 pouces (254 mm)

Lame à simple tranchant plein 1/4 "au plus épais.

Poignée en chêne à carreaux croisés.

Poids 3/4 lb (340g)

 

HISTOIRE :

Les Gurkhas sont des unités des armées britanniques et indiennes recrutées au Népal. Initialement, sous leur nom original, les Gorkhas étaient des membres du clan Khas Rajput de l'Inde du Nord, qui ont émigré du Rajasthan vers le territoire actuel du Népal, au xvie siècle, chassés par les musulmans. Leur langue, le gorkhalî, dialecte indo-européen proche du hindî, est devenu la langue commune du Népal sous le nom de népalî ou népalais.

 

Les Gurkhas sont associés 

au Khukuri, un couteau népalais et sont célèbres pour leur bravoure, leur férocité et leur loyauté. 

Sam Manekshaw, un ancien maréchal de l'armée britannique indienne a un jour affirmé : 

"Si un Homme dit qu'il n'a pas peur de mourir soit il ment, soit c'est un Gurkha".

Après l'indépendance de l'Inde et sa partition, en 1947, le sort des Gurkhas fut réglé par l'Accord tripartite Grande-Bretagne–Inde–Népal. 

️Nul doute que W.E Fairbairn connaissait ce fameux Khukuri qui lui inspira son « Cobra ».

LE KHUKURI :

Le khukuri (devanāgarī: खुकुरी) — souvent écrit, de manière impropre, kukri ou khukri est un couteau népalais, lourd et courbe, utilisé à la fois comme outil et arme. Il fait également partie des armes et de l'héraldique des régiments des combattants Gurkhas. 

Il est souvent nommé simplement « couteau Gurkha ».

 

Le khukuri est conçu pour :

Frapper 

& couper, 

Mais peut aussi être utilisé comme un poignard. 

Sa forme est très variable, pouvant être presque droite ou très recourbée, avec un dos lisse. Les dimensions et l'épaisseur de la lame dépendent des méthodes de fabrication utilisées, mais aussi de la région d'origine du forgeron. De manière générale, la lame du khukuri mesure de 26 à 38 centimètres environ, le dos de la lame pouvant atteindre 5 à 10 millimètres au niveau de la poignée jusqu'à rétrécir à 2 millimètres à la pointe. 

L'arme entière, si elle est forgée pour un usage courant, mesure entre 40 et 45 centimètres. 

Elle pèse de 450 à 900 grammes 

(1 ou 2 livres). 

 

 Les spécimens aux dimensions plus grandes sont inappropriés pour une utilisation commune et sont donc très rares, sauf dans les collections d'armes, ou comme armes de cérémonie. 

Les khukuri plus petits sont d'une utilité limitée, mais sont plus aisés à porter.

L'autre élément qui influe le poids et l'équilibrage du khukuri est l'élaboration de la lame, qui peut :

être creuse, 

tin chira (à triple gouttière), 

dui chira (à double gouttière), angkhola (à gouttière unique), 

ou au dos gardant la même épaisseur sur toute sa longueur et étant taillé en biais. Les lames de khukuri possèdent généralement une encoche à leur base (« Kauda », « Kaudi », « Kaura » ou « Cho »), et ce pour de multiples raisons, à la fois de l'ordre pratique et traditionnel. 

 

La sève et le sang s'égoutteront de la lame au lieu de couler sur la poignée, la fin de la lame est clairement délimitée pour les affûtages, et elle représente également un sabot de vache, symbole de Shiva. On utilise le plus souvent du bois dur ou des cornes de buffle d'eau pour fabriquer le manche, mais on peut également en trouver faits en ivoire, en os ou en métal. Son extrémité est le plus souvent évasée, pour faciliter l'adhérence de la main. La plupart des manches possèdent une mitre en métal et des plaques en acier ou en laiton sur leur bout. Notons également qu'une "légende" perdure, le khukuri étant, à la base, une arme blanche, dès que l'utilisateur le sortait de son étui, du sang devait couler (très souvent une entaille sur le pouce du propriétaire). 

 

Le khukuri est rangé soit dans un étui de bois sculpté, 

ou dans un fourreau emballé dans du cuir. Le fourreau contient également un karda (couteau auxiliaire) et un chakmak (couteau en silex et en acier). Dans certains villages et sur quelques vieux modèles de khukuri militaires, l'étui contient également une réserve d'amadou.

 

W.E Fairbairn est allé à Chypre en 1956 pour former la police:

 

5 novembre 1914:

Les Britanniques annexent Chypre, qu'ils administraient jusque-là sous souveraineté ottomane depuis 307 ans. ( 1571 - 1878 )

Ceci est officialisée en 1924 par le Traité de Lausanne.

 

1-Au milieu des années 1920, la plupart des policiers musulmans de la Cyprus Police quittent le service et prennent la nationalité turque:

La force de sécurité locale, qui a intégré le corps des Cyprus Pioneers, est désormais à majorité chrétienne.

 

2-La montée du nationalisme grec et la répression britannique (1923-1940):

 

Le 21 octobre 1931, éclate la première révolte des Chypriotes grecs contre l'occupation britannique. Elle est aujourd'hui connue sous le nom d'Oktovriana.

 

Le soulèvement chypriote est rapidement maté par les forces britanniques, qui imposent à l'île et à sa population une dictature très dure, appelée « Palmerokratia ».

Pendant cette période, qui dure presque dix années, les droits des Chypriotes sont réduits, les associations et regroupements interdits et les manifestants pour l'émancipation de l'île et son rapprochement avec la Grèce, réprimés. L'Oktovriana est utilisée comme prétexte par l'administration britannique pour abolir le Conseil législatif et réduire le pouvoir des Chypriotes dans l'administration coloniale.

 

En fait, les Britanniques règnent sur l'île par la force, profitent de ses richesses et de sa position stratégique en Méditerranée orientale mais ne mènent aucune politique destinée à développer l'île sur les plans économiques et sociaux.

 

3-La montée en puissance de l'Église orthodoxe (1945-1955):

 

Un premier référendum sur le rattachement de l'île à la Grèce a lieu le 15 janvier 1950. Organisé par l'Église orthodoxe, sous l'égide de l'archevêque Makarios 2, il n'a cependant aucune valeur officielle et ne concerne que la communauté chypriote grecque. Lors de ce référendum, 95,7 % des Chypriotes grecs se prononcent en faveur du rattachement à la Grèce : l'Union ou « Énosis », démontrant ainsi leur rejet de l'administration coloniale britannique. Le gouvernement britannique considère ce référendum comme un stratagème dans la rivalité entre le parti AKEL, d'orientation communiste, et l'Église orthodoxe. Il ne lui accorde aucune considération. Pire, l'anticommunisme occidental de l'après-guerre permet à Sir Andrew Wright, devenu gouverneur de l'île en 1949, de défendre sa politique répressive envers les partisans de l'Énosis (dont l'AKEL est au premier rang) auprès du Colonial office.

 

C'est dans ce contexte que W.E Fairbairn arrive à Chypre pour former la police contre les indépendantistes️.

 

il était employé à Chypre, par la police enseignant le travail:

-d'émeute,

-le tir au point.

 

S'appliquant à la rédaction d'un manuel d'émeute et le développement d'un bouclier pare-balles qu'il appelait la «PIERRE».

 

C'était aussi en travaillant à Chypre, que Fairbairn a introduit un nouveau couteau sur lequel il travaillait quelque temps, pour être utilisé pour le travail anti-émeutes.

 

Fairbairn appela son nouveau couteau "COBRA".

 

 

Clôture de Stage de Close Combat à Clermont-Ferrand :

 

Arnaud Chabillant et le Pr de la FiCC, JMLD ont clôturé leur stage pour un medecin de Clermont-Ferrand.

 

Fut transmis sur 2 jours, le programme allant du Gutter Jaune, Orange, vert, Bleu, Violet, Marron et Rouge.

 

Sans compter la formation au couteau selon Fairbairn, c’est à dire l’attaque au couteau montrée à 6m40 mètres et par le visionnage de vidéos, montrant qu’aucun contre ne marche.

 

Plus que les techniques fut transmis l’esprit du Close Combat en lisant des écrits de Raymond Muelle (service action du SDEC à Paris).

 

 

Fiche N’122 : Désarmer un adversaire de son pistolet (suite), désarmement par derrière (méthode alternative )

 

La différence entre cette méthode et celle indiquée sur la fiche 121 est que l'attaque initiale se fait avec votre bras droit au lieu de votre gauche.

  

1- Mettez vos mains en l’air comme dans la figure 134.

 

2- Tournez vous rapidement vers votre droite, en passant votre bras droit par dessus de l’avant bras droit armé de votre adversaire et l’enrouler, coller son poignet armé et amener votre main droite sur votre poitrine pour le bloquer .

 

Note.- Il lui ai impossible de vous tirer dessus ou de libérer son bras.

 

3- Son bras verrouillé,

frappez le à la gorge sur la pomme d’Adam, avec le bord de la main gauche comme sur la Fig 136.

 

4- Si votre adversaire ne lâche pas le pistolet, donnez lui un coup de genoux avec votre jambe droite sur sa jambe droite comme dans la fig 137

et lui casser la jambe.

 

Jean-Marc Legrand-de Morgues

11’ Dan Gutter de Close Combat

Pr de la Fedération International de Close Combat.

BUDO INTERNATIONAL: Dec 2023

[ Désarmement par dérrière  ( Méthode Alternative) ]

 

 

Fiche N°121 : Désarmement par derrière (méthode alternative)

Mettez vos mains en l’air comme dans la figure 131.

Tournez-vous rapidement vers votre côté gauche en passant votre bras gauche par-dessus et autour de l'avant-bras droit de votre adversaire, le plus près possible du poignet, et amenez votre main gauche sur votre poitrine (Fig. 132).

Note. - Il lui est impossible de vous tirer dessus ou de dégager son bras de ce gris.

Immédiatement le bras verrouillé, frappez-le dans les testicules avec votre genou droit et frappez le au menton avec votre main droite comme dans la figure 133.

Note.- Si le coup de genou et le coup de menton ne lui font pas lâcher le pistolet, poursuivez ses yeux avec les doigts de votre main droite.

FORMATION DES FORMATEURS AU MALI:

C’est Lundi 30 Octobre 2023 qu’a commencé la formation des formateurs de la FEMACLOSE durant 3 jours. Cette formation à été assurée pat le DTN

( Directeur Technique National ), le commissaire de Police, Me Soumaila Goita également adjoint du Commandant du GMS Rive droite (Groupement Mobile de Sécurité) .

Il à été avec :

Le commissaire de police Monzon Kante,

Le Capitaine de l’armée de terre Koleba Traore,

et le Commandant à la retraite Me Barthemy Samake.

Les stagiaires étaient au nombre de 25.

Les supérieurs sont:

Le Pr Me Fadence Traore, le Pr d’honneur Abdoul Wahab Toure et le Grand Maître du Close Combat au Mali,

Me Moussa Dabo.

3é Fédération Nationale au Monde au Mali pour le Close Combat

Jean-Marc LEGRAND-de MORGUES, 11é Dan Gutter de Close-Combat, Pr de la FiCC

 

BUDO INTERNATIONAL: Nov 2023

[ Désarmement de face  ( Méthode Alternative) ]

 

 

1ère Femme au Monde Présidente d’un Club de Close Combat depuis 1940 date de création de la discipline.

Le Mardi 24 Octobre 2023 le club de Close Combat de Charnay-lès-Macon en France élisait démocratiquement une présidente, une première mondiale dans le Close Combat depuis sa création en 1940 par William Ewart Fairbairn.

Ceci devait arriver un jour car le fondateur du Close Combat n’avait il pas mis en avant sa fille Dorothea dans leur livre Self défense for Women?

Ce Mardi 24 Octobre 2023 allait ouvrir une nouvelle page de l’histoire de ce club et de la discipline.

La Présidente Madame Julie BEAUDET devenue une figure respectée et qui à n’en pas douter sera connue à l’étranger.

« Elle a ouvert la voie à toutes et sera source d’inspiration », souligne à Budo Internationale le Pr de la FiCC JMLD.

Il était temps de voter pour une femme et de prouver que les femmes peuvent jouer le même rôle que les hommes dans un club de Close Combat, toute une génération d’élèves feront ce sport en étant ouvert aux idées d’égalité, parce que quand vous êtes dans un club comme celui ci, ce cadre vous semble normal et favorise de décliner la plus haute fonction au féminin, ça donne une perspective différente sur la vie.

 

2éme Fédération Nationale reconnue par un État pour le Close Combat:

La Fédération de Close Combat et Disciplines Associées de l'île Maurice est désormais reconnue par le NYC ( Nation Youth Council ), une organisation qui gère le développement des jeunes sous le Ministère des Sports à l'île Maurice.

Ci joint un certificat qui atteste que le Fédération de Close Combat et Disciplines Associées à l'île Maurice est reconnue avec à sa Présidence Maitre Didier AMEER, 5é Dan Gutter de Close Combat de la FiCC.

 

Fiche N°120 : Désarmement de face (méthode alternative)

 Il convient de noter que dans cette méthode, l'attaque initiale est effectuée avec la main gauche au lieu de la droite, comme cela a été démontré dans la méthode précédente.

1.Tenez vos mains et vos bras comme sur la figure 127.

2. D’un coup basculant de votre main gauche, pouce vers le haut, saisissez le poignet droit de votre adversaire, en tournant simultanément votre corps sur le côté, récompensez votre droite.

Cela fera sortir le pistolet de votre corpsFig. 128).

3. Saisissez le pistolet avec la main droite, comme dans la fig. 129.

4. En gardant fermement votre main gauche sur son poignet, pliez son poignet et son pistolet en arrière ; en même temps, donnez-lui un coup de genou dans les testicules (Fig. 130)

 

Maître Jean Marc LEGRAND-de MORGUES, 11é Dan Gutter de Close Combat de la FiCC

BUDO INTERNATIONAL: Octobre 2023

[ Désarmer son adverssaire de son pistolet ]

 

 

QUANT L’ART S’INVITE AU CLOSE COMBAT  :

 

Un cycle de tableau mise à la vente se constitue pour retracer le travail unique de son Président, Maître Jean-Marc Legrand-de Morgues, 

11é Dan Gutter de Close Combat à travers le monde pour démocratiser La Méthode Fairbairn®. 

 

Ici le saut de l’hirondelle sur une plage à Lignano en Italie lors d’un séminaire national organisé par la CSEN.

 

Désarmer un adversaire de son pistolet

Vous êtes retenu avec un pistolet et on vous ordonne de lever les mains.

Le fait que vous n'ayez pas été abattu à vue montre clairement que votre adversaire veut vous faire prisonnier ou a peur de tirer, sachant qu'il déclenchera l'alarme.

Amenez-le à supposer, par vos actions, vos manières, etc., que vous êtes mort de peur et attendez qu'il soit près de vous.

 

A condition que tous vos mouvements soient exécutés avec rapidité, il vous est possible de le désarmer, avec au moins 1 chance sur 10 de réussite.

 

 A – Désarmement par devant. 1. Tenez vos mains et vos bras comme sur la Fig. 123.

 

2. D'un coup vers le bas, de votre main droite, saisissez le poignet droit de votre adversaire, tout en tournant simultanément votre corps latéralement vers la gauche. Cela fera sortir le pistolet de votre trajectoire (Fig. 124).

 

Notez que le pouce de votre main droite est en haut.

 

3. Saisissez le pistolet avec la main gauche comme dans la fig. 125.

 

4. En gardant fermement la main droite sur son poignet, forcez le pistolet vers l'arrière avec votre main gauche et mettez-le à genoux ou donnez-lui un coup de pied dans les testicules (Fig.126).

 

Note. - Tous les mouvements ci-dessus doivent être un mouvement rapide et continu.

 

BUDO INTERNATIONAL: Sept 2023

[ Le Close Combat 2.0 ]

 

 

LE CLOSE COMBAT 2.0

 

En créant le réseau Close Combat Urbain® la FiCC à :

RENOUVELÉE, le Close Combat qui était sortie de l’armée dans le monde civil en 1999. En effet grâce à la FiCC un second souffle est arrivé pour le développement en France, en Europe et à l’international.

 

TRANSFORMÉE, le Close Combat en l’adaptant aux civils pour qui soit une défense respectueuse des règles de la légitime défense dans chaque pays où il est enseigné.

 

CONNU UNE ÉVOLUTION MAJEURE, à partir de 2015 car le Close Combat fut enseigné à tous en liberté sans contraintes de discrétion, de payer des fortunes ou d’être en insécurité physique et psychologique.

 

CONNU UNE QUASI-RÉVOLUTION, en suivant le judo, le krav Maga en adoptant des ceintures ce qui permet à l’instructeur de savoir instantanément ou en est son élève en le voyant, et en suivant un programme bien précis et structuré 

 

RENDUE LE CLOSE COMBAT MOINS ÉLITISTE que ses prédécesseurs et fut d'abord soucieuse de favoriser l'interactivité parmi ses ses clubs dans le monde pour que son savoir dont elle est le dépositaire se propage le plus possible.

 

PROCÉDÉ À UN CHANGEMENT DE PARADIGME, sa vision du monde pour le Close Combat en redéfinissant ses espoirs et ses craintes : aller de l’avant avec Monsieur et Madame tout le monde et exclure la philosophie voyous.

 

LE CLOSE COMBAT 2.0 : combine l’utilisation de solutions technologiques, la prise en compte des facteurs humains, les besoins santé-sécurité des pratiquants et la de l’écologie, la FiCC présente sa vision du Close Combat intelligent de demain.

 

Les technologies (GAFA et intelligence artificielle) qui vont permettent le développement du Close Combat 2.0 se doit de respecter l’éthique de chacun

 

La FiCC à travers du déploiement de nouveaux supports pédagogiques, présentera les nouvelles opportunités pour optimiser la propagation et l’apprentissage du Close Combat. 

 

Jean-Marc Legrand-de Morgues et Jacky TAILLEFOND collaborent pour lancer des initiatives qui visent la FiCC à se doter d'un plan d'action sur mesure pour amorcer ou poursuivre leur transition 2.0.

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RENCONTRE POUR NADIA ORLANDO 

 

DIGNANO – Rencontre pour Nadia Orlando entre Mémoire et projets Le groupe qui a participé à la rencontre pour Nadia Olando.

 

L’objectif principal est de sensibiliser constamment le public à la question de la violence à l’égard des femmes. Et cela s'est également produit à Vodnjan dans le cadre de l'événement

 

« The Chopper Meeting » qui a célébré le week-end dernier le quarantième anniversaire de la fondation des Road Riders mc North Italy. Le groupe, présidé par Filippo Sacchi, a consacré un espace à ce thème, faisant preuve d'attention et de sensibilité au thème. Le motard Gianni Santin a animé ce moment vraiment intense, en présence des parents et du frère de Nadia Orlando, une très jeune victime d'un fémicide survenu à Vidulis en 2017.

 

L'initiative a été suivie par Vittorio Orlando, maire de la municipalité de Vodnjan ainsi que Daniela Briz, maire de la municipalité de Vodnjan ainsi que Daniela Briz, maire de Remanzacco, Mariangela Fantin, présidente d'Andos - le comité d'Udine - qui propose un bureau d'écoute à disposition des femmes qui subissent des violences, la présidente du Club UNESCO d'Udine Renata Capria D'Aronco. L'artiste Mariateresa Pirillo, qui a vendu aux enchères une de ses œuvres, l'équipe féminine de football des moins de 15 ans de Tavagnacco et Luciano Tubetto avec l'école d'autodéfense Aura Close Combat FiCC qui, présentée par Bettina Carniato, a réalisé une démonstration des entraînements, impliquant les filles et les femmes du public dans un test. Il y a eu une participation considérable et beaucoup d'intérêt pour cette "discipline" qui offre à chacun la possibilité d'apprendre à se défendre ou du moins de pouvoir échapper à une éventuelle attaque.

 

Udine, meurtre de Nadia Orlando : "Francesco Mazzega l'a tuée parce qu'elle voulait le quitter"

 

Les raisons de la peine de trente ans de prison prononcée contre Francesco Mazzega, l'homme qui a tué sa jeune compagne Nadia Orlando le 31 juillet 2017. 

 

Le crime a eu lieu à quelques pas de la maison de la jeune fille de Vidulis di Dignano (Udine), puis le tueur a roulé toute la nuit en voiture avec le corps à côté de lui.

 

En juillet dernier, moins d'un an après un crime brutal, Francesco Mazzega , un Frioulan de 37 ans, a été condamné à trente ans de prison en première instance pour le meurtre de Nadia Orlando , sa jeune fille de vingt et un ans. ancienne petite amie de Vidulis di Vodnjan (Udine). 

 

En juillet 2017, Mazzega a étranglé Nadia alors qu'ils étaient dans la voiture, puis a roulé toute la nuit avec le corps de la femme à côté de lui avant de se présenter aux carabiniers. 

 

Mazzega aurait tué Nadia pour « la punir de la désobéissance dont il a fait preuve en voulant revendiquer son droit de participer à l'engagement du festival en compagnie de ses amis, mais surtout pour lui ayant réaffirmé, le soir du crime, la ferme volonté de mettre un terme à leur relation ». 

 

Ceci, selon la juge d'instruction du tribunal d'Udine, Mariarosa Persico, qui a déposé trente pages de motifs de la sentence , aurait été le mobile du crime du jeune homme de 21 ans, originaire de Vidulis di Vodnjan.

 

Le meurtre de Nadia Orlando – La jeune Nadia Orlando a été étouffée dans la soirée du 31 juillet 2017 par son petit ami et collègue de travail, Francesco Mazzega. 

 

Le crime a eu lieu dans le lit de la rivière Tagliamento, à quelques pas de la maison de la jeune fille, puis le tueur a erré en voiture toute la nuit avec le corps à côté de lui avant de se présenter au siège de la Polstrada de Palmanova et d'avouer avoir tué sa fiancée. 

 

La peine de 30 ans de prison prononcée en juillet dernier est intervenue à l'issue d'un procès célébré selon la procédure abrégée. 

 

Le juge a reconnu Mazzega coupable du crime qui lui était reproché par le procureur : un homicide volontaire aggravé par des raisons futiles.

 

Le juge a également déclaré l'homme banni à perpétuité de toute fonction publique et en état d'interdiction légale de la peine et l'a condamné à payer des dommages et intérêts en faveur des parties civiles.

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UTILISATION DU COUTEAU :

Fiche N’118

 

Dans les combats rapprochés, il n’y a pas d’arme plus meurtrière que le couteau. 

Un homme totalement désarmé n'a aucune défense certaine contre cela et, de plus, le simple coup de couteau soudain suffit souvent à semer la peur chez votre adversaire, lui faisant perdre confiance et se rendre.

 

Lors du choix d'un couteau, il y a 

2 facteurs importants à garder à l'esprit : l'équilibre et le tranchant. 

 

La poignée doit tenir facilement dans votre main et la lame ne doit pas être si lourde qu'elle ait tendance à vous glisser des mains.

 

Il est essentiel que la lame ait une pointe tranchante et de bons bords coupants, car une artère déchirée (contrairement à une coupure nette) a tendance à se contracter et à arrêter le saignement. 

 

Si une artère principale est sectionnée proprement, le blessé perdra rapidement connaissance et mourra.

 

Le couteau de combat Fairbairn-Sykes (illustré), développé par l'auteur et un collègue, est fortement recommandé car il possède les qualités requises. 

 

Ce couteau et d’autres types similaires ont trouvé la faveur des experts.

 

Il existe de nombreuses positions dans lesquelles le couteau peut être porté. 

 

Le choix de cette position dépend des préférences individuelles basées sur la longueur du bras, l'épaisseur du corps, etc.

 

Il convient toutefois de toujours garder à l’esprit les considérations suivantes. 

 

Un tirage rapide (essentiel dans le combat au couteau) ne peut être réalisé que si la gaine est fermement fixée aux vêtements ou à l'équipement. 

 

De plus, la vitesse au tirage ne peut être atteinte que par une pratique quotidienne constante. 

 

L'auteur privilégie une position cachée, en utilisant la main gauche, car dans les combats rapprochés, l'élément de surprise est l'ingrédient principal du succès.

 

Certaines artères sont plus vulnérables aux agressions que d’autres, car elles sont plus proches de la surface de la peau ou ne sont pas protégées par des vêtements ou du matériel.

 

Ne vous souciez pas de leurs noms tant que vous vous souvenez de leur emplacement.

 

Dans le schéma ci-joint (Fig. 112), les positions approximatives des artères sont indiquées. 

 

Leur taille varie de l'épaisseur du pouce à celle d'un crayon ordinaire. 

 

Naturellement, la vitesse à laquelle survient la perte de conscience ou la mort dépendra de la taille de l’artère coupée.

 

Le cœur ou l’estomac, lorsqu’ils ne sont pas protégés par un équipement, doivent être attaqués. 

 

L'effet psychologique d'une blessure même légère à l'estomac est tel qu'il est susceptible de semer la confusion chez votre adversaire.

 

Méthode de réalisation de la coupe

Artère n°1. 

Couteau dans la main droite, attaquez le bras gauche de l'adversaire avec un coup tranchant vers l'extérieur, comme sur la figure A.

 

Artère n°2. 

Couteau dans la main droite, attaquez le poignet gauche de l'adversaire, en coupant vers le bas et vers l'intérieur, comme sur la figure B.

 

Artère n°3. 

Couteau dans la main droite, bords parallèles au sol, saisissez l'adversaire autour du cou par derrière avec votre bras gauche en tirant sa tête vers la gauche. 

Pointe bien enfoncée ; puis coupez sur le côté. Voir la figure C.

Artère n°4. 

Tenez le couteau comme sur la figure D ; point de poussée bien vers le bas ;

Note. - Ce n'est pas une artère facile à couper avec un couteau, mais, une fois coupée, votre adversaire tombera, et aucun garrot ni aucune aide humaine ne pourra le sauver.

 

Coeur #5. 

Enfoncez bien avec la pointe, en faisant attention, lorsque vous attaquez par derrière, de ne pas monter trop haut, sinon vous heurterez l'omoplate.

 

Estomac #6. 

Enfoncez bien avec la pointe et coupez dans n'importe quelle direction.

 

Note. - Si le couteau est dans la main gauche, lorsque vous attaquez les artères n°1 et n°2, inversez la procédure ci-dessus et attaquez le bras droit de l'adversaire.

 

Tableau :

EXPLICATION DE LA FIGURE 112

 

Jean-Marc Legrand-de Morgues

10’ Dan Gutter de Close Combat

Pr de la Fedération International de Close Combat.

BUDO INTERNATIONAL: AOÛT 2023

[ Quand l'art s'invite au Close Combat ]

 

 

QUANT L’ART S’INVITE AU CLOSE COMBAT  :

 

Un cycle de tableau mise à la vente se constitue pour retracer le travail unique de son Président, Maître Jean-Marc Legrand-de Morgues, 10é Dan Gutter de Close Combat à travers le monde pour démocratiser La Méthode Fairbairn®. 

 

Ici un étranglement Japonais sur une plage à Lignano en Italie lors d’un séminaire national organisé par la CSEN

 

S29/D30 Juillet 2023 

 

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Une vraie Fédération Sportive finance les membres dans leur formation.

 

La FiCC l’a fait pour Arnaud CHABILLANT 3é Dan Gutter de Close Combat avec Thomas Loubersanes N°1 mondial de jiu-jitsu brésilien fin 2019. 

 

Il c’est perfectionné avec les meilleurs durant 2 jours et 14h. 

 

La FiCC à financé, logement et stage à 100% pou arnaud CHABILLANT, 3é DAN Gutter de Close Combat.

 

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Fiche N°117

Suite fiche 96-115-116

 Différentes Méthode de sécurisation d’un prisonnier

 

A. Substitut aux menottes :

 

La méthode suivante, par laquelle un homme peut contrôler efficacement 2 à 6 prisonniers, peut être trouvés très utiles.

 

Un bâton de police, un bâton de nuit ou une cravache de chasse, de préférence équipé d'une lanière de cordon, comme dans la Fig. 106, est tout ce qui est nécessaire.

 

1. Coupez les ceintures de pantalon et/ou les bretelles de vos prisonniers, puis fouillez les soigneusement pour les armes dissimulées.

 

2. Faites-leur passer à tous leurs poignets droits dans la boucle de la lanière et tournez-le bâton jusqu'à ce que la lanière serre bien leurs poignets (Fig. 107).

 

Puis enlever les prisonniers.

 

En 2023 il est possible d’acheter dans un magasin de bricolage des colliers de serrage qui feront office de menottes.

 

Jean-Marc Legrand-de Morgues

10’ Dan Gutter de Close Combat

Pr de la Fedération International de Close Combat.

 

BUDO INTERNATIONAL: JUILLET 2023

[ 1er festivale des arts martiaux pour la FiCC au MALI à Bamako ]

 

BUDO INTERNATIONAL: JUIN 2023

[ La FiCC en déplacement au Liban,

Fiche 115, Différente Méthode de sécurisation d'un prisonnier ]

 

BUDO INTERNATIONAL: MAI 2023

[ Le Close Combat de la FiCC est dans l'armée Suisse,

Fiche 113-114 Formation Commando ]

 

 

LE CLOSE COMBAT DE LA FiCC RECONNU DANS L’ARMÉE SUISSE ??COMME ACTIVITÉ OFFICIELLE.

 

Une étape historique pour la FiCC qui est dépositaire d’un savoir et qui travaille à la promotion du Close Combat dans le monde vient d’être franchie. Jacky Taillefond et le Pr de la FiCC se réjouissent de cette nouvelle qui donne encore plus de crédibilité et de légitimité à notre structure . Nous remercions notre correspondant Mr Sten BUSCHI pour son travail et nous lui renouvelons notre confiance et nos encouragements .

Jean-Marc Legrand-de Morgues

10’Dan Gutter de Close Combat

Pr de la FiCC

 

Le close combat progresse en Suisse. A l'assemblée générale de l'association suisse des sous officiers, section Genève, le close combat fut présenté officiellement pour la première fois. Le close combat est maintenant officiellement reconnu par le SAT(Kommando Ausbildung) et l'armée suisse comme activité officielle de l'association suisse des sous officiers. Le close combat en Suisse se retrouve ainsi dans une structure qui lui permet de ce développer, une structure militaire en conformité avec ses origines militaires.

[ Suisse ] 

Sten BUSCHI

Correspondant de la FiCC en Suisse, hors civil.

 

Vendredi 10 Mars 2023[ CiO siège mondiale en Suisse ]

Comité International Olympique

Visite pour une prise de contact avec le délégué aux attributions des fédérations nationales pour l’agrément jeux olympiques . Un dossier est en cours de validation depuis une année pour la première Fédération de Close Combat reconnue au monde dont le DTN, nommé par un Ministre des Sports est Moniteur Roland Francis MAHOUNGOU.

Jean-Marc Legrand-de Morgues

10’ Dan Gutter de Close Combat

Pr de la FiCC.

 

Fiche N°113 : FORMATION COMMANDO

 

CLOSE COMBAT URBAIN®

L’ESPRIT CHOC

LES PRINCIPES DE L’ACTION COMMANDO

« Agir par surprise contre un objectif choisi et connu, sur un terrain favorable et à un moment opportun, puis disparaître sans laisser prise l’adversaire ».

L’ISOLEMENT : Ceci implique des avantages et des inconvénients, il faut en profiter et se prémunir ou s’adapter au derniers. Le chef commando aura un choix possible du terrain ce qui sera défavorable à l’ennemi. La mission reposera davantage sur ses directives que sur les ordres, elle sera précise dans les idées, mais vague dans l’exécution.

Le chef commando devient le « seul maître après Dieu » quitte à rendre des comptes à posteriori, il a le choix des actions et sera jugé d’après ses résultats, il est responsable de tout.

Le chef commando doit manifester en toute occasion un esprit offensif ( une appréciation exacte des réalités et imposer sa loi à l’adversaire ) et doit avoir le + grand esprit de résolution ( choisir une solution adapté aux circonstances) .

L’isolement fait que l’aide extérieure sera toujours aléatoire et très limitée, ce qui impose une économie des munitions et de se tirer seul d’affaire.

LA FAIBLESSE : Nécessitera la recherche d’un adversaire temporairement et localement à sa mesure, puis de disparaître avant que l’équilibre n’arrive à se rompre.

il doit rechercher le renseignement certain pour pouvoir frapper à coup sûr avec un effectif calculé au plus juste et dans la défensive, d’éviter d’être surpris, de pouvoir constamment agir à temps au besoin par la fuite.

Il doit rechercher systématiquement la surprise qui permet de multiplier les effets obtenus.

 

LE SUCCÈS ENGENDRE LE SUCCÈS : La raison d’être de la Guérilla est l’offensive, réduite à la défensive et dans l’incapacité de reprendre l’initiative, elle est condamné à brève échéance. C’est pourquoi le contact doit être rompu dès que la surprise ne joue plus, et celle ci est très brève.

L’offensive avec la surprise permet des résultats appréciables. Une attaque réussi fait que l’ennemi prendre plus de précaution pour éviter d’être à nouveau surpris, il va renforcer ses dispositions de sûreté, multiplier ses patrouilles et ses postes de guet.

CONSÉQUENCES :

Tactique : l’ennemi se divise et permet de nouvelles cibles au commando.

Psychologique : impose à l’ennemi de ressasser la surprise qu’il vient de subir.

Pendant quelques temps il ne se produira plus rien, pour agir de nouveau il faudra au commando de répudier la situation nouvelle. pendant ce temps la routine va agir sur l’ennemi et son attention baissera et le commando n’aura plus qu’a agir dans des conditions bien plus favorables que la fois précédente.

Ce q’un commando fait, amène l’ennemi à se renforcer et donc lui même doit être toujours dans la disproportion.

Un ennemi détesté par la population, sera trahi et il sera donné au commando des renseignements.

2 options s’ouvrent alors, rejouer dans la même zone ou reprendre une zone affaiblie il en résultera un déséquilibre plus généralisé de l’adversaire.

Dans le 1er cas, ça laisse à l’ennemi les autres zones pour s’organiser.

Dans le 2é cas, ce sont des zones propice aux actions militaires pures.

Être renseigné, consiste à connaître les possibilitésde l’adversaire afin de la vaincre le + sûrement, le + rapidement et le + économiquement possible.

« Un homme averti en vaut deux ».

La nature du renseignement:Les moyens de l’ennemi en effectif et en matériel. Son dispositif, incluant les réserves proches ou éloignées. Ses liaisons et ses axes de communication. Ses habitudes de vie et de combat. Ses possibilités en chiffrant les forces et les délais. Par réciprocité ses servitudes.

Ses « intentions » si possibles.

Les informations géographiques:Elles doivent être classées par compartiment de terrain, puis par zone. Elles tiennent compte de l’heure et de la saison. Les points d’observation, d’écoute, les axes doivent être examinés et connus.

les informations sur la population: L’habitat, les us et coutumes des indigènes, les ressources pouvant être tirées de la région, les liaisons régulières avec les régions voisines, les marchés.

Renseignement d’ordre psychologiques:

1)Ceux intéressant le moral de l’adversaire : déficiences dans les conditions de vie, pertes ou échecs subis, causes de mécontentement ou de lassitude etc …

2)Ceux intéressant le moral de la population : outre une documentation générale sur les données psy de la région (historique, ethnique, religieuses, politiques en particulier) s’axeront principalement sur ses rapports avec l’adversaire et les réactions qu’ils provoquent.

 

Visite pour la FiCC du CiO musé de Lausanne

Visite du pr de la FiCC, Jean-Marc Legrand-de Morgues accompagné de Arnaud Chabillant pr de Close Combat 12 du musé Olympique de Lausanne en Suisse ??. Le musée olympique est un musée consacré à l'histoire des Jeux olympiques inauguré le 23 juin 1993 à Lausanne en Suisse. Il est situé sur les hauteurs du quai d'Ouchy au bord du Léman. Il abrite des expositions permanentes et temporaires autour du sport et du mouvement olympique. Il est entouré d'un parc exposant de nombreuses œuvres d'art ayant pour thème le sport. Le musée olympique est fondé sous l'impulsion de Juan Antonio Samaranch qui s'est fixé la création à Lausanne d'un musée et d'un centre d'étude olympique. Il est le deuxième musée le plus visité de Suisse. Les architectes du musée sont Miguel Espinet pour l'intérieur, Pedro Ramírez Vázquez et Jean-Pierre Cahen pour l'extérieur. Le style architectural du bâtiment est d'un modernisme classique. Ses lignes simples et épurées ont un caractère aussi intemporel que possible mais de nombreux symboles rappellent l'esprit et l'origine des Jeux olympiques. Il a reçu le prix du musée européen de l'année en 1995 et est inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale. Le musée a été entièrement rénové par les architectes suisses Brauen Wälchli Architectes et Tekhne SA. Il a rouvert ses portes fin 2013. L'intégralité des espaces d’hospitalité ont été repensés (restaurant, boutique, vestiaires, salles de séminaires). Il a également reçu le Grand Prix AVICOM Claude-Nicole Hocquard lors du FIAMP en 2014, en reconnaissance de l'excellence d'une production media et de son intégration dans une exposition muséale, pour les audiovisuels « Inside the race » et « Opening Cérémonie ». Le musée présente des expositions temporaires et des expositions permanentes sur trois étages (le monde olympique, les Jeux olympiques et l'esprit olympique). Les expositions permanentes portent sur Pierre de Coubertin, les Jeux olympiques d'été et d'hiver ainsi que des collections philatéliques et numismatiques liées au Comité international olympique (CIO).

 

FORMATION COMMANDO

L’intérêt du renseignement :

 

1)Les délais qui le rendent exploitable ou non, et qui permettent une exploitation immédiate ou différée.

 

2)Le lieu, suivant que la région dans laquelle opère le commando, est concernée par le renseignement ou non.

 

La valeur du renseignement :

Tous renseignement doit être pris en considération, il doit être recoupé.

Celui qui provient de constatations est certains. 

 

Attentions aux erreurs suivantes:

 

1)Par addition: un détail peut être signalé ou supposé alors q’il n’existe pas.

 

2)Par omission: un détail peut exister et ne pas être signalé.

 

3)Par substitution: un fait peut être exagéré, déformé, minimisé.

Le fait peut être déplacé par confusion de nom de lieu. Il peut être décalé dans le temps. Il peut être présenté dans un cadre inexact qui en modifie la valeur relative.

 

On l’apprécie le renseignement suivant sa source:

 

A-Indique une source sûre et bien placée.

B-Ordinairement sûre et bien placée.

C-Digne de foi et habituellement assez sûre.

D-Ordinairement peu sûre et sujette aux intoxications.

E-On ne peut avoir confiance.

F-Aucune opinion quand à la sûreté de la source. (X).

 

On l’appréciera quand à sa vraisemblance:

1-Recoupé, confirmé par d’autres sources.

2-Vraisemblable et logique, exactitude probable.

3-Possible et logique, mais non recoupé.

4-Exactitude douteuse, ne correspond pas à ce qu’on attendait.

5-Peu vraisemblable, il semble ne s’agir que de rumeur.

6-Nouveau, l’exactitude ne peut être appréciée. (O).

le renseignement s’apprécie quand à sa date ou les faits se sont produits.

L’interprétation du renseignement :

Il faut se garder de prendre ses impression pour des réalités, de supputer les intentions de l’ennemi alors qu’on ne connait que ses possibilités.

Tout information doit permettre:

De tirer des conclusions exploitables, d’éviter l’intoxication ou les manoeuvres de l’adversaire.

 

Jean-Marc Legrand-de Morgues

10’ Dan Gutter de Close Combat

Pr de la Fedération International de Close Combat.

 

BUDO INTERNATIONAL: AVRIL 2023

[ L'art de se lever de terre (Fiche 111) Se lever du sol en arrière (Fiche 112) ]

 

 

LA FiCC À INSTRUIT À DES MILITAIRES EN SUISSE ??

 

le Pr de la FiCC 

Maître Jean-Marc Legrand-de Morgues

10’ Dan Gutter de Close Combat 

accompagné de 

Maître Arnaud Chabillant 

Moniteur de Close Combat, 

 

ont en Suisse à Genève donné une instruction à huis clos à des militaires.

 

Fut montré sous l’angle de l’attaque des techniques handicapantes ou létales. 

 

La partie sol n’était pas en reste, puisque fut montré une partie de ce qui est interdit en JJB.

 

C’est une première pour la FiCC par l’entremise de son représentant

Mr Sten BISCHI, que ce  monde s’ouvre à nous et nous a permis comme élément extérieur et civil d’instruire des militaires.

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FICHE TECHNIQUE DE CLOSE COMBAT N° 111 :

 

L’ART DE SE LEVER DE TERRE

Vous aurez noté qu'aucune prise ou clé au sol n'est démontrée. La raison en est :

 

(a) C'EST LA GUERRE : votre objectif est de tuer ou d'éliminer votre adversaire le plus rapidement possible et d'aller au secours de vos camarades.

 

(b) Une fois au sol, vous êtes plus vulnérable aux attaques.

 

(c) Il faut des mois de pratique quotidienne constante pour maîtriser l'art de la chute, et l'instruction personnelle d'un instructeur qualifié est essentielle.

 

(d) Il y a une grande différence entre tomber sur des tapis dans un gymnase et tomber sur une route ou un sol rocailleux.

 

Même une roulade sur une pierre ou une petite souche d'arbre, si elle s'enfonçait dans les reins, vous mettrait définitivement hors de combat.

 

Il est donc évident que vous devez vous concentrer sur le fait de rester debout. 

Aucune tentative n'est faite pour vous apprendre à tomber, mais les guides suivants sont donnés sur la façon de vous remettre sur pied si vous tombez ou êtes projeté :

 

1. Vous êtes au sol, comme sur la Fig. 78.

 

2. Tournez votre corps brusquement vers votre côté gauche, le ventre au sol, en vous levant à l'aide de l'avant-bras droit et du genou droit jusqu'à la position illustrée à la Fig. 79.

 

3. En poussant sur le sol avec les deux mains, forcez-vous vers l'arrière dans la position illustrée à la Fig. 80, puis relevez-vous.

 

Note. - Tous les mouvements ci-dessus doivent être un roulement ou une torsion rapide et continu du corps.

 

4. Si, dans la position illustrée à la Fig. 80, votre adversaire est derrière vous, placez votre pied droit le plus près possible de votre main gauche (Fig. 81), tournez brusquement sur les deux pieds vers votre côté gauche, et vous vous retrouverez face à votre adversaire.

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Hommage au Colonel Arnaud Beltrame

 

C’est au nom de la Fédération internationale de Close combat, accompagné de Arnaud Chabillant et au nom de Jacky Taillefond que nous sommes ici pour déposer des fleurs en la mémoire du l lieutenant-colonel BELTRAME.

ll était environ 11 heures le vendredi 23 mars 2018, lorsque le lieutenant-colonel Arnaud BELTRAME s’est présenté avec ses hommes devant la grande surface de Trèbes dans l’Aude.

Il savait que le terroriste s’était retranché, qu’il avait tué le passager d’un véhicule, Jean-Michel MAZIERES, et grièvement blessé son conducteur Renato GOMES DA SILVA.

Qu’il avait fait feu sur des CRS aux abords de leur caserne et blessé l’un d’entre eux à l’épaule, le brigadier Frédéric POIROT.

Que dans ce commerce où il s’était retranché il avait abattu deux hommes à bout portant : Hervé SOSNA, un client, et Christian MEDVES, le chef boucher.

Il savait aussi que le terroriste détenait une employée en otage.

Qu’il se réclamait de ce cancer qu’est l’islamisme.

Lucide, déterminé, le lieutenant-colonel BELTRAME a pris auprès du terroriste la place de l’otage.

Non il n’est pas mort de son héroïsme mais de l’islamisme radicale.

le nom d’Arnaud BELTRAME devenait alors celui de l’héroïsme français, porteur de cet esprit de résistance.

Arnaud BELTRAME a rejoint le cortège valeureux des héros.

Sa mémoire vivra. Son exemple demeurera.

Votre sacrifice, Arnaud BELTRAME nous oblige

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FICHE TECHNIQUE DE CLOSE COMBAT N° 112 :

 

SE LEVER DU SOL ( EN ARRIÈRE)

 

1. Vous êtes tombé sur le dos au sol.

 

2. Allongez-vous sur le dos et placez votre bras droit à un angle de 90 degrés par rapport au corps, le dos de la main au sol et la tête tournée vers l'épaule gauche (Fig. 82).

 

3. Soulevez vos jambes à partir de la taille et tirez-les par-dessus votre épaule droite (Fig. 83).

Dans cette position, laissez votre bras et votre main droite tourner avec votre corps.

 

4. Pliez votre jambe droite et amenez-la au sol aussi près que possible de votre bras droit.

En gardant votre jambe gauche tendue, tendez-la aussi loin que possible vers l'arrière (Fig. 84).

 

5. Votre main gauche sera sur le sol à peu près à l'opposé de votre genou droit. Appuyez sur le sol avec les deux mains et forcez-vous sur votre genou droit. Continuez la pression jusqu'à ce que vous soyez sur vos pieds (Fig. 85).

 

Note. - La raison de garder les pieds écartés dans le mouvement illustré en 4est que vous serez immédiatement en équilibre lorsque vous vous lèverez sur vos pieds. C'est un point très important à noter et est très rarement pris en charge par l'homme moyen. Un homme déséquilibré peut être repoussé avec une pression de quelques livres de chaque main. De plus, il ne peut pas administrer un coup efficace ni même se défendre correctement.

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Hommage au Général Henri GUISAN

Bonjour a tous,

C’est au nom de la Fédération internationale de Close combat accompagné de Arnaud Chabillant et au nom de Jacky Taillefond que nous sommes ici pour déposer des fleurs en la mémoire du Général Henri GUISAN, c’est naturellement à Lausanne en Suisse que nous allons nous recueillir sous cette statue, du Général Henri GUISAN qui a été le concepteur des réduits durant la 2éme guerre mondiale et qui à eut la responsabilité de la sécurité du pays entre 1939 et 1945.

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Jean-Marc Legrand-de Morgues

10’ Dan Gutter de Close Combat

Pr de la Fedération International de Close Combat.

BUDO INTERNATIONAL: MARS 2023

[ Prise de l'ours de face (suite fiche 56) ]

 

BUDO INTERNATIONAL: FEVRIER 2023

[ Lancement du poignet ]

 

BUDO INTERNATIONAL: JANVIER 2023

[ Le Dos Cassé ]

 

BUDO INTERNATIONAL: DEC 2022

[ Le Close Combat Français ]

 

BUDO INTERNATIONAL: NOV 2022

[ S'échapper d'une prise d'accompagnement ]

 

BUDO INTERNATIONAL: OCT 2022

[ Attaque avec un petit bâton ou une canne ]

 

BUDO INTERNATIONAL: SEP 2022

[ Jet de Hanche ]

 

BUDO INTERNATIONAL: AOÛT 2022

[ L'attaque avec boite d'allumettes ]

 

BUDO INTERNATIONAL: JUILLET 2022

[ L'École Française de Close Combat ]

 

BUDO INTERNATIONAL: JUIN 2022

[ "La Sternocleidomastoïd ]

 

PRESSE ITALIENNE : Mai 2022

[ il Gionale du Udine ]

Lien vers l'article :

BUDO INTERNATIONAL:Mai 2022

[ "Prise de l'ours, avant bras libres & sur les bras" ]

 

BUDO INTERNATIONAL:Avril 2022

[ "Prise bras plié" ]

 

BUDO INTERNATIONAL:Mars 2022

[ "Prise de Tête" ]

 

PRESSE ITALIENNE:Février 2022

BUDO INTERNATIONAL:Février 2022

[ Variante pour sécuriser un prisonnier ]

 

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