LE CLUB DES LÉGENDES

Cette page est à titre de conservation, pour garder la mémoire de ce qu'ont fait les jumeaux de 2001 à 2015 pour le Close Combat civil en France et ainsi protéger cet héritage.

 

Pour éviter toutes les polémiques du passé, nous avons changé la terminologie en Société des Amis du club des Légendes.

UN CLUB SANS ASSURANCE Ni INSTRUCTEURS DiPLOMÉS.
 
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.️
 
Au début tout était fait pour que ce soit carré, sur les 360€ de cotisation, le club incluait une assurance pour chaque élève de 50€.
 
Cette assurance n’était pas liée à une Fédération délégataire ou affinitaire du Ministère des sports, mais liée à une compagnie d’assurance classique.
 
En 2011 année de mon arrivée avec mon épouse, il n’y avait ni assurance ni instructeurs diplômés d’État, autorisés à encadrer un cours et à accueillir du publique, jusqu’en 2015.
 
Donc lorsqu’il y avait un blessé la conduite était la suivante : 
 
-1)Si la blessure n’était pas trop grave, le blessé était conduit sur les marches d’une église✝️ et devait se débrouiller en disant qu’il était tombé par lui même .
 
-2)Si la blessure était grave, le responssable de la blessure et le blessé se présentait au «padré ».
Celui qui avait blessé prenait alors une petite gifle et ils devaient aller aux urgence ouverte 24h/24, tous les 2.
Sur place le blessé disait avoir chuté dans la rue et qu’un inconnu l’avait aidé à se présenter à eux.
 
 

 

EN 2015 VERS LA FIN DU CLUB DE LA SOURDIÈRE LA FCC JUSTIFIAIT L'ABANDON DU CLOSE COMBAT ...

 

Vendredi 15 Octobre 2021
 
Un ancien aperçu :
à la station Avia à 16h39.
91 av Aristide Briand
92120 Montrouge.
 
 
CLAUDE & LE CLOSE COMBAT:
 
Magazine Kombat Juillet/Août 2005
 
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.⚠
 
MC Solaar, ou Claude MC, de son vrai nom Claude Honoré M'Barali, né le 5 mars 1969 à Dakar, au Sénégal, est un rappeur français d'origine tchadienne.
 
Un de ses albums se nomme Prose Combat qui sort en 1994.
 
L'album se vend à 100 000 exemplaires dès les dix premiers jours de sa sortie en France et devient aussi une des meilleures ventes dans vingt autres pays. 
 
Il est certifié double disque de platine.
 
Étant donné que c’est en 2005 que ce «club des Legendes» c’est déplacé de Aix en Provence à Paris non loin de la rue d’Argenteuil à Paris 8, 
[23 rue de la Sourdière 75001].
l’artiste s’est présenté pour faire une séance d’essai bien plus tard que la création de cet Album.
 
On peut juste voir une analogie, c’est à dire une association d’idée entre, une ressemblance établie par l’esprit entre son album de 1994 Prose Combat et sa venue furtive et rapide au Close Combat d’après 2005.
 
TENTATIVE DE TROUVER D’OU VIENT LA DEVISE DE L’ANCIEN CLUB DES LÉGENDES
   « LA SUEUR ÉVITE LE SANG  ».
 
Ainsi, dans son Traité de l’attaque et de la défense des places, Vauban montre comment construire des tranchées (les "sapes"), 
creuser des brèches, 
tirer les coups de canon. 
 
Une de ses préoccupations principales est de diminuer les pertes humaines sur les champs de bataille : 
 
l’une de ses devises est d’ailleurs : 
“De la sueur plutôt que du sang”. 
 
Piste de réflexion :
 
Quand on sait que parmis les fondateurs un polytechnicien :
Nicolas D avait certainement étudié Vauban, on est en droit de se demander si l’inspiration venait de là ?
 
 
« LA SUEUR ÉPARGNE LE SANG »
 
Est la devise du 2é escadron du 4é régiment de dragons.
 
Source n’1:
 
Le 4e régiment de dragons est recréé à Olivet le 1er juillet 1968 en tant que régiment mécanisé de la 2e brigade de la 8e division.
 
Il est constitué de 2 escadrons AMX 13 canon, 2 escadrons AMX 13 VTT et un ECS.
 
Suite à la réforme de nos armées mise en oeuvre par le général Lagarde, le 4e dragons est dissout le 1er juin 1979 
(devient le 6e régiment de cuirassiers). 
 
Il est recréé par changement de nom du 18e dragons à Mourmelon le 1er septembre 1979 et relève de la 10e division blindée.
 
En 1979 l’EED 10 qui vient d’être créé lui est rattaché administrativement.
 
Le 4e dragons est constitué, selon la structure de tous les régiments de chars, à 4 escadrons chars, 1 escadron porté, un ECS et un escadron d’instruction.
 
Au début des années 80, le 1er escadron est professionnalisé et dispose d'une double dotation: chars AMX 30 et AML pour le service outre mer. 
 
Il sera engagé en relève lors de l’opération "Manta" du 28 janvier 1984 au 10 juin 1984 au Tchad.
 
En 1984,le régiment perd son escadron porté et un escadron de chars.
 
En 1990, lors de la monté en puissance de nos forces dans l’opération "Tempête du désert", l’état major envisage l’envoi de chars de bataille avec les moyens des 2/501RCC et 1/4RD. 
 
C’est au final tout le 4e dragons qui est professionnalisé en ayant recours à tous les personnels engagés de l’ABC. 
 
Son action dans le golf lui vaudra une citation à l’ordre de l’armée et l'honneur de défiler en chars de "livrée sable" à Paris avec la division Daguet.
 
L’ex-Yougoslavie sera le nouveau théâtre d’action des escadrons du régiment, avant sa dissolution le 1er septembre 1994 pour devenir 501e RCC.
 
Les traditions et l’étendard seront confiés au CENTAC de 
Mailly-le-Camp, jusqu’à la recréation du régiment par changement d’appellation du 1/11 e Cuirassiers de Carpiagne le 1e août 2009.
 
Source N’2 :
 
Se trouve dans la chapitre Dragons
 
Le 2e escadron du 501e RCC est devenu en 1990 
? le 2e escadron du 4e RD pour former un régiment ad-hoc 100 % professionnel. 
 
Il a retrouvé son appellation d’origine en 1994 lors de la création du 501e-503e RCC à partir du 4e RD-503e.
 
Sources :
 
 
ÉVOCATION DE LA FORMULE 
   «  La sueur épargne le sang »
 
Etienne Poitau est né le 23 octobre 1919 à Montceau-les-Mines dans une famille très chrétienne. 
 
Dès son plus jeune âge, il a une foi très vive. Il est un des benjamins de sa promotion de Saint-Cyr. 
 
Attiré par le milieu montagnard, il choisit le 159e R.I.A. à Briançon, qu'il rejoint comme 
Sous-Lieutenant, mais il passe au régiment de formation dérivé du 15/9, le 140e R.I.A. 
 
Le 10 mai 1940, le régiment est dirigé vers la Somme ; engagé à partir du 18 mai, Poitau va donner la pleine mesure de ses qualités de chef, de son autorité et de son sang-froid. 
 
Le 2 juin, il prend la tête d'une compagnie dont le capitaine a été tué au combat. 
 
Après la débâcle, il intègre sur sa demande la Légion étrangère au Maroc. 
 
Il va y découvrir le scoutisme, faire sa promesse le 1er février 1941, et créer une troupe : la 3ème Mekhnès. 
 
Il répond ainsi à un appel, ou plutôt à une volonté : celle de servir. 
 
De retour en France, il se retrouve instructeur à l'école de Billom, rôle qui prendra pour lui une dimension chrétienne avec son engagement scout. 
 
Il restera toute sa vie imprégné de l'idéal scout, et prendra comme devise 
« Être une grande flamme rayonnante ». 
 
Mais le scoutisme lui apporte plus qu'un idéal, il lui offre un mode de vie. 
 
On a dit de lui : 
 
« Pour lui s'occuper des jeunes, c'est poursuivre, d'une autre façon, son métier d'officier qu'il considère, en plus de son aspect militaire, comme une œuvre d'éducation de la jeunesse française désorientée par la défaite. »
 
Il est en permission en France lorsque les Allemands envahissent le zone Sud le 11 novembre 1942. 
 
Il rejoint le maquis en Auvergne, puis dans le massif de Belledonne. Peu de temps après, il cherche un territoire, et des hommes pour mener des actions de résistance à sa façon, c'est-à-dire de façon professionnelle, ne menant ses hommes au combat qu'après un entraînement intensif, et cherchant avant toute chose à préserver le sang de ses hommes. 
 
Il écrira : « La vie, pour moi, c'est comme une grande course en montagne : joie de l'effort, de la lutte et, sitôt au sommet, terminé. 
 
Entreprendre, foncer, s'entêter malgré tout, faire marcher à force : parfait ! » 
« J'ai tout quitté pour mes compagnons : la famille, l'amour, la vie tranquille. 
 
Si les Allemands me prennent vivant, je serai fusillé. 
 
Et fusillé dans le dos comme les officiers de l'armée secrète. 
 
J'avais rêvé de tomber comme le Saint-Cyrien de 1914, avec le casoar et les gants blancs. 
 
Mon Dieu, donnez-moi le courage de tenir. » 
 
? En octobre 1943, il met en place dans les montagnes du Dauphiné une Compagnie Franche sous le nom de Capitaine Stéphane, avec des jeunes réfractaires du Service du Travail Obligatoire, des alpinistes membres de l'organisation « Jeunesse et Montagne » et de nombreux isolés. 
 
Le mouvement devient la « compagnie Stéphane », dont l'insigne est une étoile verte. 
 
Elle compte jusqu'à 136 hommes répartis en 9 groupes. 
 
Portant à son paroxysme la célèbre formule :
?« la sueur épargne le sang »?
 
Stéphane impose à son unité un entraînement intensif et un train d'enfer entre les différentes opérations qu'il mène. 
 
Multipliant les coups de main et les embuscades, la compagnie compte à son actif pas moins de 69 actions de guerre entre le 4 juin et le 24 août 1944. 
 
Le fonctionnement de cette compagnie sera fortement inspiré de ce qu'il a lu comme écrits de Baden Powell, avec notamment, un système semblable au système des patrouilles 
 
(ses maquisards portaient aussi des shorts en toile beige…). 
 
A la différence de presque tous les autres groupes de résistance du Dauphiné, il change constamment de lieu de campement, ne campe jamais près des villages pour éviter qu'ils ne pâtissent des représailles, et demande à ses hommes une vigilance constante pendant tout de même près de deux ans. 
 
Très pieux, la Messe sera célébrée tous les dimanches dans sa compagnie, même si son unité est composée de personnes de toutes origines. 
 
Il laisse à ses hommes le souvenir d'un homme rempli d'humanité, le modèle parfait du chef. 
 
Respectueux de la vie, il essayera de sauver la vie de miliciens qu'il avait capturés mais un tribunal les fusillera à la Libération. 
 
Après la libération de la ville de Grenoble, le 29 août 1944, la compagnie Stéphane, devenue le 1er bataillon de marche FFI, fournit le noyau du bataillon Belledonne à partir duquel sera reconstitué le 15e Bataillon de Chasseurs Alpins qui participe à la campagne de Maurienne durant l'hiver 1944-1945.
 
Au lendemain de la victoire, son esprit indépendant et anticonformiste s'accommode mal de la vie de garnison retrouvée. 
 
Il se marie le 28 décembre 1945, puis il est muté dans les TAP au 18e BIP où il commande une compagnie. 
 
Affecté comme instructeur à l'ESMIA à Coëtquidan, il suit peu après un stage à l'Ecole 
d'État-Major, où il présente une étude qui fera date intitulée Guérilla en Montagne, largement inspirée des écrits de Baden Powell. 
 
Il est désigné début 1952 pour servir en Extrême-Orient. 
A peine débarqué à Saïgon, il est acheminé sur Hanoï et affecté à l'encadrement des Forces Supplétives du Nord-Vietnam, où il se fait remarquer par la qualité de ses résultats. 
 
Il est mortellement blessé au cours d'une embuscade sur la route de Hanoï à Bac Ninh le 4 avril 1952 et meurt le lendemain à l'hôpital de Lanessan à Hanoï.
 
L'aumônier de la compagnie, le père Carlier, dira de lui après sa mort : « Stéphane était un croyant. 
 
Non pas un croyant au sens où on l'entend trop souvent : celui dont la foi ne serait, à tout prendre, qu'un pur symbole ou simplement le disciple d'une idéologie abstraite, sans lien avec la vie. 
 
Mais, au sens plein du mot, le croyant qui vit sa foi et ne la sépare jamais de l'action. » 
 
Parmi les objets envoyés à sa famille après son décès, il y avait un petit dizainier scout qu'il portait dans la poche de son uniforme le jour de l'embuscade. 
 
Le capitaine est inscrit au Mémorial National des Scouts Morts pour la France, à Riaumont. 
 
Chevalier de la Légion d'honneur, médaillé de la Résistance, il était titulaire de cinq citations, dont trois à l'ordre de l'armée. 
 
Son nom a été donnée à la promotion 1992-1995 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
 
LÀ OÙ VA LA TÊTE, VA LE CORPS...
 
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